Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1907, série 10, volume 12)

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ÉTUDE

SUR

L'INDUSTRIE

DU

FER

liers de forges et, d'autre part, la fonderie de fonte malléable. Nous étudierons cette seconde partie dans le chapitre de la fonderie. Les fondateurs furent deux ouvriers forgerons, HardyCapitaine et Crépel père ; le propriétaire actuel est M. Crépel fils, gendre de M. Hardy-Capitaine. La maison a débuté par la fabrication des ferrures de wagons ; ce ■n'est que plus tard que fut créée la fonderie. Ateliers de forges. — Le nombre des ouvriers actuellement employés est de 120 environ, tandis qu'il était de 300 en 1900. Cela tient à la crise qu'a subie cette industrie dans ces dernières années, crise dont nous avons longuement parlé dans les généralités. Depuis un an le trafic a repris avec vigueur, et, comme chez les concurrents, il y a maintenant une avance de commandes pour plus d'un an. L'usine s'approvisionne enfers finis aux forges de Sedan, de Champagne et de Manois, en aciers à Longwy, en blooms Thomas au comptoir, à Denain,àlmphy, aux forges du Nord-Est ; aucun achat de matières premières n'est fait à l'étranger, sauf pour les charbons qui viennent de Belgique par bateau. Les produits fabriqués ont leurs débouchés auprès dos Compagnies de chemins de fer, de la Marine militaire et de l'Artillerie. On fabrique en grand les ferrures de wagons de tous genres, sauf les tampons. Forge proprement dite. — Elle comporte le matériel suivant : 1 pilon de 4.000 kilogrammes ; 1 pilon de 3.000 kilogrammes; 6 pilons de 1.800 kilogrammes; 5 pilons de 800 à 1.000 kilogrammes ; 1 pilon à double effet de 350 kilogrammes ; 5 fours à réchauffer ; 40 feux de forge ;

DANS

LES

ARDENNES

FRANÇAISES

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3 cisailles. Étudions, par exemple, la fabrication d'un triangle de frein, article courant de la maison. Cette pièce se fabrique en trois parties {fig. 2) : deux pièces A et une pièce B, réunies par des soudures en amorce, le tout étant symétrique par rapport à, l'axe xy.

FIG.

2.

1° Confection d'une pièce A : on part d'un fer plat au quel on fait subir la série d'opérations suivantes, nu[ :2 ï; mérotées sur les croquis (fig. 3) : JrifÏÏ 0 1° Dégorger; 2° étirer; 3° dégorger ; 4° étirer; 5° perm f \ • \ Z cer un trou au moyen d'un poinçon et fendre ; 6° relever o o la branche ; 7° étirer les trois branches suivant une forme méplate ; 8° matricer. 1 i Il ne reste plus qu'à ébar8 o o ber et fabriquer les amorces des soudures pour l'assemFIG. 3. blage. 2° Confection d'une pièce B (fig. 4) : On part d'un fer plat ou carré : — 1° ébaucher la tête ;