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DU MATÉRIEL DUES AUX DÉNIVELLATIONS DE LA VOIE

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NOTE COMPLÉMENTAIRE SUR LES OSCILLATIONS

en pratique, il est préférable de nous en tenir à la formule h < 2fa ; elle est, nous en convenons, un peu pessimiste ; mais cela fait la compensation avec notre choix du coefficient de frottement : j> = 0,40,

dans notre formule du frottement des lames de ressorts ou :

(Voir notre note sur ce frottement dans notre premier mémoire). Comme nous l'avons dit, ce chiffre de 9= 0,40 a été vérifié par les expériences qu'a faites M. Herdner, en notre présence, sur le frottement des lames de ressort ; il tient déjà compte des vibrations qui diminuent ce coefficient de frottement, puisque, à l'état statique, M. Herdner a trouvé jusqu'à 9 = 0,80 et même plus. Mais enfin il peut se faire que 9 soit plus faible que 0,40, dans des cas très rares, si les lames des ressorts sont très polies à l'endroit des frottements ou si les éclaboussures d'huile y font un graissage. Finalement, sil'on admet que 9 peut descendre un peu au-dessous de 0,40, cela fera la compensation avec notre formule h < 2/ffl, qui est un peu trop pessimiste pour la pratique. En résumé, nous continuerons à adopter la formule h < 2fa avec f = 2? [n — 1) * et 9 = 0,40, en nous réservant d'adopter la formule : H <

3 fa

quand les rails auront 12 à 15 mètres, et H < ifa

si un jour on emploie des rails de 18 à 20 mètres.

§ 4. Trépidations, vibrations et sonorité des véhicules. — Un grand nombre de voitures de voyageurs ont, en outre des oscillations, des trépidations à période rapide, des vibrations à période très rapide, et enfin une sonorité qui toutes sont gênantes pour la lecture et fatigantes pour les longs parcours. Les trépidations ne sont que des oscillations dont la durée de période est sensiblement inférieure à celle de l'oscillation du véhicule sur ses ressorts de suspension et qui résulte de la formule de Poncelet que nous avons rappelée au début de nos mémoires ou :

2/ est la durée de l'oscillation complète, aller et retour, et a la flexion statique des ressorts. Nous avons' montré dans notre deuxième mémoire comment cette durée pouvait être modifiée pour les oscillations de roulis; nous avons montré aussi (*) comment cette durée pouvait être modifiée par la disposition des menottes d'attache des ressorts. Mais, quoi qu'il en soit, cette durée 2t ne descend guère 1 . 1 au-dessous de - seconde pour les voitures et - de seconde pour les locomotives. Or, quand on parle de trépidations, on veut faire allusion à des oscillations dont la période 1 est inférieure à g de seconde et encore moins pour les vibrations. Nous avons vu que, pour analyser une oscillation, il faut, d'une part, considérer sa cause et la période de répétition de cette cause, et, d'autre part, la période de (*) Voir les Grandes Vitesses des chemins de fer, les Oscillations du matériel et la voie, g 10.