Annales des Mines (1907, série 10, volume 12)
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CATASTROPHE DE
3 et 4. Enfin les veines ainsi renversées, ou dressants, ont été brisées par une faille peu inclinée, dite faille des Plateures; le haut des dressants a été transporté au Nord parallèlement à lui-même en plusieurs paquets qui recouvrent ainsi, au-dessus de la faille desPlateures, le gisement des veines en place. La faille des Plateures, très nette dans la région du puits n° 2 qu'elle coupe à 280 mètres de profondeur, vient buter contre le tourtia, très près et un peu au Nord du puits n° 3, dont elle n'affecte donc que la région Sud ; au puits n° 4, elle ne paraît pas dans la région actuellement reconnue, où l'on n'a affaire qu'aux veines en place et à leurs crochons. Nous ferons d'ailleurs remarquer tout de suite que dans les puits 2 et 3, l'exploitation des renversés au-dessus de la faille des Plateures est à peu près terminée ; dans ce qui suivra, nous n'aurons donc guère à nous occuper que du faisceau en place, des crochons et des parties des dressants qui y sont soudés.
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FIG.
Avant de l'aérage de d'une façon fosses et les
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COURRIÈRES
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Le puits central, n° 3, était puits d'entrée d'air ; il envoyait à l'Est et à l'Ouest, au n° 2 et au n° 4, de notables quantités d'air frais par trois communications de chaque côté; cependant une partie de l'air entrant par le n° 3 ressortait par le même puits au moyen d'un goyot d'aérage, après avoir aéré les dressants situés au sud du puits. Le siège 4-11 avait un puits d'entrée d'air, le 11, et un puits de sortie, le 4, celui-ci recevant d'abord l'air entré parle n° 11, puis de l'air du 3, et aussi une petite quantité d'air venant du n° 5 situé au Nord-Ouest. Le puits n° 2, puits de sortie d'air, recevait de l'air à la fois du n° 3 et du n° 10, puits situé à 500 mètres au Sud ; une très faible partie de l'air circulant dans les travaux du n° 2 sortait par le puits n° 14, situé k 1 kilomètre au Nord. L'exploitation était active surtout aux niveaux suivants : Fosse n° 2 Fosse n° 3 Fosse n° 4
340 mètres 326 — 331 —
Il y avait donc ainsi un grand étage d'abatage et de roulage qui s'étendait, presque de niveau, d'un bout à l'autre du champ d'exploitation des trois fosses, et où circulaient par des voies généralement larges les plus importants des courants d'air de fosse à fosse.
SÏÏ-BÀBBE
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CATASTROPHE
COURRIÈRES
1. — Schéma de l'aérage.
passer à la description des travaux et de chacune des trois fosses, nous indiquerons générale le sens des courants d'air entre niveaux principaux d'exploitation (fig. 1).
Fosse n° 2 (plan d'aérage, Pl. III). — Le puits n° 2, de 3 m ,85 de diamètre et de 400 mètres de profondeur, avait quatre accrochages en service k 213, 258, 306 et 340 mètres, et un en préparation k 375. L'étage de 213 ne servait que comme retour d'air, tandis que les trois suivants étaient étages d'exploitation. L'extraction se faisait k 306 mètres. La production de la fosse n° 2, en 1905, 230.716 tonnes.
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