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cette exploration ; on retrouva son casque à côté de lui, et l'on supposa que, congestionné et essoufflé par une marche assez pénible sur les éboulements, il avait retiré son casque et était tombé asphyxié. Les pompiers parisiens, coiffés de leur casque respiratoire, réussirent à arriver jusqu'à lui et à ramener son corps. Remise en état des travaux. — La direction des travaux de sauvetage, qui, depuis le 10 mars, avait été assumée par les ingénieurs du Corps des Mines, en conformité de l'article 14 du décret du 3 janvier 1813, fut remise par eux à la Compagnie de Courrières le 7 avril, après autorisation ministérielle. A partir de cette date, les travaux consistèrent en une remise en état définitive des exploitations et en la remonte des cadavres des victimes. Les quartiers sinistrés de la fosse n° 2 ont été très rapidement remis en état; seul le feu de Joséphine y a nécessité de très grands efforts jusqu'au 20 juin. L'exploitation n'a cependant pu être reprise avant le commencement de 1907, en raison de l'insuffisance d'aérage, tant que le n°3 a tiré sur le n" 2. Après le renversement qui fut effectué les derniers jours de décembre 1906 et qui rétablit l'aérage des sièges des n 05 2 et 10 comme il était avant la catastrophe, mais avec de nombreuses améliorations, le travail fut repris au n° 2, à l'exception toutefois du quartier de Joséphine 340, en raison d'un feu voisin qui couvait dans la même veine au n° 3 et dont il sera parlé plus loin. Au n° 3, on aborda les travaux sinistrés à la fois par le n° 2 et par le n° 4 ; mais la marche en avant fut longtemps retardée et toujours rendue délicate par les deux incendies de Joséphine : l'un, celui du n° 2, dont nous avons déjà dit qu'il ne fut éteint que le 20 juin ; l'autre, celui du n° 3, à la limite du territoire du n° 2, qui fut découvert le 16 mai 1906. Enfermé aussitôt derrière des

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barrages étanches, car le personnel de surveillance et de direction ne pouvait suffire pour lutter contre deux feux à la fois, il fut attaqué depuis à deux reprises, mais sans succès, en raison des retours des gaz asphyxiants ou toxiques, et chaque fois l'on fut contraint de refermer les barrages, qui l'ont rendu d'ailleurs maintenant tout à fait inoffensif. Les deux phases les plus intéressantes des travaux du n° 3 furent : d'abord la rentrée dans le feu de Cécile au mois d'août, la constatation de son extinction naturelle et du peu d'importance qu'il avait eue, constatations dont nous rendrons compte en détail plus loin ; puis le déblaiement du puits n° 3 en janvier 1907, après que le renversement d'aérage eut rétabli le puits comme entrée d'air.

FIG .

o. — Section du puits n" 3.

Le déblaiement et la réparation du n° 3 furent entrepris le 7 janvier. Il fut constaté que les dégâts causés à la cloison du goyot commençaient à 50 mètres de profondeur (fig. 5). La cloison C était généralement enfoncée vers le goyot, avec des panneaux entiers emportés. Des débris de cette cloison étaient restés accrochés sur les moises et avaient été consolidés par des chaînes dès le 11 mars 1906. A partir de 170 mètres de proton-