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une zone qui servait seulement de communication, sans roulage, avec le crochon. A la fosse u" 4 : la bowette Sud 383, où l'explosion n'a pas franchi une partie maçonnée et récemment chaulée, de 30 mitres de long; une voie d'Ame à 383, au pied du bure Lefel, par où l'explosion est descendue de Marie 331: l'explosion s'est arrêtée sur une partie de voie récemment rauchée ; le puits n" 11 lui-même, qui, probablement en raison de son humidité, n'a pas servi de passage à l'explosion entre les niveaux 331 et 383 ; la cage à 383 n'était en effet nullement aplatie ; elle avait glissé au contraire du Nord au Sud sous l'effort de l'explosion descendue dans la bowette Nord par deux bures voisins de l'accrochage, très poussiéreux et très secs. Ces indications sur les circonstances qui ont arrêté l'explosion n'ont pu malheureusement être précisées et chiffrées d'une façon nette. Il a été pris des échantillons de poussières aux points limites indiqués ci-dessus : des teneurs élevées en cendres, de 58 et 59 p. 100, y ont été relevées; ceci s'accorderait bien avec un résultat obtenu récemment à Gelsenkirchen, d'après lequel des poussières contenant plus de 40 p. 100 de cendres ne seraient pas inflammables. Nous signalerons cependant que des prises faites dans les voies parcourues par l'explosion ont donné des teneurs souvent à peu près équivalentes, 53 à 54 p. 100. Il paraît donc certain que des galeries ravagées en fait par l'explosion contenaient des régions où la teneur en cendres des poussières était aussi forte qu'en d'autres galeries où l'explosion s'est arrêtée. Il est indiscutable aussi que l'explosion a traversé des parties de bowettes maçonnées sur de grandes longueurs, sans être le moins du monde arrêtée. Cependant les nombreux arrêts de l'explosion que nous avons signalés, se produisant sur des parties de voie notoirement dépourvues de poussières charbonneuses, sont trop significatifs pour

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qu'on puisse les négliger, et ils doivent correspondre à des réalités qu'il faudrait définir. Aussi bien les données qu'il s'agirait de préciser (teneur en éléments inertes qui rend les poussières inoffensives, longueur de voie non poussiéreuse qui arrête une explosion, degré d'humidité et longueur de galerie humide qui limite la flamme) dépendent essentiellement de la force de l'explosion et du volume de la flamme ; ce qu'il faut ■chercher, c'est la longueur de galerie non poussiéreuse •qui arrête d'une façon certaine une explosion, quelque violente soit-elle. Or rien ne permet d'affirmer que les parties de voie pierreuses ou maçonnées qui ont on fait limité l'explosion dans les fosses sinistrées de Courrières ne l'auraient pas laissée passer si celle-ci était arrivée jusque-là avec plus de violence. On ne peut donc se faire une idée des conditions nécessaires pour arrêter une «xplosion ou une inflammation de poussières que par une suite d'expériences systématiques, comme il va en être •entrepris à la galerie d'essais de Lié vin. 6° La force de l'explosion semble avoir augmenté dans des proportions souvent considérables aux points où elle a rencontré des arrivées d'air (*). Comme exemples les plus saillants nous citerons : a) Au n° 4, le recoupage reliant Marie Sud-Est 331 à Joséphine Sud-Est : l'explosion, qui venait du n° 3 par Joséphine et qui, dans la dernière partie de son parcours dans cette veine, n'avait causé que des dégâts secondaires, a rencontré à l'entrée du recoupage le grand retour de 383 et de 331 Nord. Les dégâts considérables soufferts par le recoupage marquaient une recrudescence énorme de la violence de l'explosion en ce point; b) Au n° 4, la bowette Nord 331 entre Marie et le puits : l'explosion, {*) Lors de l'inflammation de poussières de La Machine, M. Laurent a noté une recrudescence marquée des effets dynamiques et calorifiques sttr une arrivée d'air (loc. cit.).