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NOTE SUR L'EMPLOI DE LA CIMENTATION DES TERRAINS

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NOTE SUR L'EMPLOI DE LA CIMENTATION DES TERRAINS

creusement de trous de sonde pour faciliter l'injection, limitait par conséquent celle-ci et devait donner lieu à une perte assez grande de ciment inutilisé. On pouvait craindre, d'ailleurs, que la grande quantité d'eau prise aux puits alimentaires voisins entraînât un courant de ciment jusqu'à eux et donnât des ennuis d'un autre genre. On préféra employer un moyen déjà indiqué par M . Du vivier, directeur des mines de Landres, dans son intéressante discussion sur les fonçages de puits, à l'Exposition de Liège (*), par l'emploi d'un faux fond et injection par retraites successives : c'est cette application que nous allons décrire. Sa réussite permet d'envisager avec plus de confiance le fonçage des puits à niveau vide, en donnant le moyen de combattre, le cas échéant, des venues d'eau importantes à des profondeurs variables. La méthode adoptée devait être la suivante : Placer un faux fond étanche à la base du cuvelage posé. Faire des injections de ciment sous le faux fond en facilitant son introduction dans les terrains par des trous de sonde, de façon àpermettre des retraites de longueur suffisante, d'une vingtaine de mètres environ. Les injections de ciment et les sondages devaient être faits alternativement, de façon que les venues d'eau n'excèdent jamais la limite des moyens d'épuisement disponibles. Pour ces opérations, une pompe d'avaleresse, d'un débit supérieur à la venue d'eau, était nécessaire. Pompe d'épuisement. — Une pompe verticale OttoSchwade fut acquise ; elle devait pouvoir refouler au jour 300 mètres cubes d'eau à l'heure, à 100 mètres de profondeur, avec une pression de vapeur de 6 kilogrammes effectifs. Ses dimensions principales sont : piston à vapeur, 609 millimètres; plongeur, 305; course, 381; aspiration, (*) Fonçage des puits en terrains aquifères, par M. Duvivier (Congrès international de Liège, année 1905 : section des mines, 1. 1).

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305; refoulement, 254; arrivée de vapeur, 114; échappement, 146; poids, 11.000 kilogrammes environ. Cette pompe fut installée dans un des compartiments du puits du côté du treuil électrique, de façon que celui-ci pût néanmoins continuer à marcher avec un tonneau. Elle était suspendue par un câble moufle à deux brins à un point fixe au jour et mue par un treuil de 12.500 kilogrammes à double cliquet et double frein, encastré dans une Solide fondation. La charge totale maximum étant de 20.000 kilogrammes à 100 mètres de profondeur, soit 10.000 kilogrammes par brin, le câble avait une résistance à la rupture de 75.000 kilogrammes. La disposition des tuyaux était étudiée pour faciliter le relèvement et l'abaissement de la pompe par longueurs types de 3 et 5 mètres. L'arrivée de vapeur, montée sur trois joints à rotule, permettait une course verticale de 6 mètres sans changement de tuyaux. Un robinet, placé sur l'échappement près de la pompe, pouvait être manœuvré du jour pour en permettre la purge et la mise en marche sous l'eau. Faux fond. — Le faux fond (Pl. VI) est en acier coulé, capable de résister à une pression de 20 kilogrammes par centimètre carré, d'un diamètre utile de 6 mètres ; mais il a été étudié de façon à pouvoir servir dans le cas d'un diamètre de 5 m ,50..Il comprend une couronne annulaire de 0 m ,25 de largeur qui se fixe par tirefonds au-dessous de la dernière trousse picotée et doit, recevoir les parties du faux fond proprement dites. Celui-ci se compose de 16 trapèzes sphériques; la sphéricité est telle que la flèche a l m ,50 environ. Huit de ces trapèzes sont percés de tubulures de 0 m ,40 de diamètre, réparties sur une circonférence de 3 m ,60 de diamètre. Ces tubulures