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servent pour forer les trous de sonde et faire passer les tuyaux d'injection, elles sont disposées régulièrement suivant le périmètre du puits. Chaque tubulure se trouve ainsi à l m ,20 des parois du puits. Les trapèzes, mis en place, présentent à leur centre une cuvette de 1 mètre de diamètre permettant le passage de la crépine de la pompe. Neuf obturateurs complètent la fermeture du faux fond. Les joints sont parfaitement dressés de façon à assurer un ensemble facile à poser. Des rainures disposées sur la couronne annulaire permettent de faire un joint avec de la corde à bourrage entre la couronne annulaire et la roue préalablement dressée. Le joint est serré par des tirefonds; tous les autres joints des parties métalliques sont faits au plomb et serrés du dessus. Comme on le verra parla suite, les joints n'ont pas besoin d'être absolument étanches dès le début, la première injection pouvant être faite avec le puits rempli d'eau. On atténue les fuites à cette première injection et le ciment, qui calfate les joints, supprime les fuites dans les injections ultérieures. Dans la crainte que le ciment n'adhérât fortement au faux fond, des essais d'enduit, de substances différentes, furent effectués, mais l'adhérence du ciment à l'acier fut trouvée faible et aucune application d'enduit ne fut faite. L'emploi du faux fond eut lieu par deux fois. Première application du faux fond. — Afin d'éviter une déviation trop grande de l'aspiration de la pompe, on avait muni cette dernière d'une crépine de petit diamètre qui pouvait passer dans une des tubulures latérales du faux fond. La pompe maintenant les eaux basses, six charpentiers dressèrent le dessous de la roue, base de la dernière retraite, à 29 m ,30 du jour (Voir fig. 1, Pl. VII), On plaça ensuite les huit pièces de la couronne annulaire, en assurant le joint avec la roue par deux tresses de chanvre goudronné et des tirefonds. La pose des quinze premiers trapèzes suivit sans difficulté ; l'assemblage du

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dernier et la fermeture centrale du faux fond furent plus délicats, à cause des petites différences de serrage. L'espace libre au-dessus du faux fond fut rempli de débris laissant libres les aplombs des tubulures; six de ces tubulures furent fermées, l'une munie d'un raccord pour injecter directement sous le faux fond; la septième était prête à être fermée dès que la crépine de la pompe serait sortie. Par la huitième tubulure, on commença un trou de sonde, la fermeture correspondante étant munie de tuyaux d'injection et prête à être placée en cas d'augmentation de venue d'eau. Ces tuyaux d'injection étaient maintenus, en suivant la progression chi sondage, à une longueur telle qu'ils aboutissent dans sa partie inférieure. Sur le dessus de la fermeture, on pouvait raccorder uno tuyauterie assez longue pour dépasser le niveau d'eau statique. La venue d'eau, augmentant par le sondage, atteignit rapidement 280 mètres cubes à 5 m ,90 de profondeur sous la roue, soit 3 mètres environ dans le terrain. La limite d'épuisement de la pompe allant être atteinte, on arrêta le sondage, on sortit la crépine de la septième tubulure, on ferma les deux derniers joints, et les colonnes d'injection furent placées. Comme il était à prévoir, le faux fond n'était pas complètement étanche; des fuites existaient que l'on aurait pu atténuer par un matage, mais il était plus simple d'injecter à niveau plein, c'est-à-dire les eaux ayant repris le niveau statique. L'injection fut pratiquée du jour, comme il sera expliqué plus loin. Des prises témoin ont indiqué la fin de l'opération, c'est-à-dire quand le ciment passait à travers les joints du faux fond pour s'accumuler au-dessus. On a attendu vingt-cinq jours pour la prise du ciment. Après avoir pompé l'eau, on a constaté que le faux fond était suffisamment étanche (venue totale, 2 mètres cubes par heure, contre 280 avant injection). On a foré ensuite une série de trous de sonde de 23 mètres. Cette longueur nous était fixée parla présence,