Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1908, série 10, volume 13)

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sion qu'il faut eu rapporter la cause essentielle : le métaB ' n'avait plus, suivant cette ligne, que 1mm d'épaisseur. Les portes du foyer et du cendrier étaient fermées; et, bien qu'nn certain refoulement de gaz et de vapeur se? soit produit dans la chambre de chauffe, le personnel a pu sortir sans blessure. Le deuxième incident du même genre est survena les27 septembre 1903, à bord d'un bateau à voyageurs, sur le canal d'Ille-et-Rance, aux environs de Rennes. La chaudière, timbrée à 8 kg, avait son faisceau vaporisateur formé de tubes étirés sans soudure. L'un d'eux, appartenant à la deuxième rangée à partir du haut, s'est déchiré sur 13 cm de long, avec bâillement de 2 cm; l'épaisseurn' était plus que de 1 /2 mm environ. Les dispositifs de fermeture du fourneau ont convenablement rempli leur office;, le feu s'est trouvé rapidement éteint par la vapeur. L'innocuité de ces ruptures est évidemment attribuable r au moins en partie, k ce que la partie supérieure du faiseeaœ de tubes d'un générateur Oriolle, à bord d'un bateau, setrouve immédiatement placée sous la cheminée, qui offreà la vapeur un dégagement facile. Pourtant il ne faut, pas oublier que le même accident a eu, dans d'autres casv des conséquences graves. Une autre ouverture de tube de chaudière Oriolle,mais cette fois k la base du faisceau, est survenue 1er 26 janvier 1903 k bord d'un bateau effectuant un serricesde voyageurs sur la Loire maritime. La plaie mesurait50 cm de longueur, avec un bâillement de 7 cm égal ans diamètre du tube. La cause de cette rupture n'a pas étédéterminée. La vapeur trouva un dégagement par la cheminée, mais insuffisant parce que le registre était ene partie fermé. La fermeture des portes latérales du fourneau céda, ces portes s'ouvrirent en grand et la chaufferie fut alors envahie par le flux brûlant ; le mécanicien a eu vingt-quatre jours d'incapacité de travail.

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Enfin l'emploi, à bord d'un remorqueur de la Seine, d'une chaudière k petits tubes, du système Solignac, a donné lieu à une suite de surchauffes amenant des ruptures de tubes, les mesures prises pour éviter la formation des dépôts ne répondant pas suffisamment aux sujétions de l'emploi d'une chaudière de ce type; mais la petitesse de la section des tubes a rendu ces avaries inoffensives. A la suite de la rupture de trois tubes k la fois, en février 1903, la chaudière a été débarquée. § 2. —

CHAUDIÈRES CYLINDRIQUES A RETOUR DE FLAMME.

Cest au type cylindrique horizontal à retour de flamme qu'appartiennent, en grande majorité, les chaudières motrices de la Marine de commerce. Pour cette catégorie d'appareils, nous n'avons pas à signaler d'accidents de très grande amplitude. Les quelques morts d'homme qui se sont malheureusement produites ont été, comme on va le voir, causées par la rupture de pièces de dimensions relativement petites, ou même par de simples fuites. Nous envisagerons successivement les accidents provenant du corps extérieur de la chaudière et ceux affectant, le sv'stème de chauffage intérieur. Départ d'un dôme de prise de vapeur. — Le seul accident qui ait eu le caractère d'une explosion d'enveloppe est celui qui s'est produit le 6 février 1900 dans le port de Nantes ; il a consisté dans le départ violent du dôme surmontant le corps cylindrique, par suite de cassures entre rivets dans la collerette de base. Le dôme, lancé en l'air, est retombé sur le bateau comme le montre la fig. 14. Par bonheur, l'explosion a été k peu près inoffensive : trois hommes furent blessés, mais sans gravité. La chaudière offrait 10 m 3 de capacité, 74 ni 2 de surface de chauffe; son timbre était de 4 kg. Le dôme, de