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clave

(fig.

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15) avait été récemment remis en place; la chaudière n'avait fonctionné depuis lors .que pendant quelques heures le 6 février. Le 7 au matin, en cours de navigation, une fuite se déclara du côté droit de l'autoclave. Le chef mécanicien entreprit de resserrer le joint sur l'appareil en pression et, comme la fuite le gênait pour agir sur l'écrou du chevalet de droite, il commença par celui de gauche, ce qui ne fit qu'accentuer la fuite. La tresse, dans la région de FlB ' 1?' rj Cti" pe celle-ci,' ne tarda pas à ipartir en ogrand, verticale de 1 aur toeiave. et il se produisit un jet violent d eau brûlante qui atteignit les deux hommes présents. Ceux-ci ont subi chacun une vingtaine de jours d'incapacité de travail. Il a été constaté à l'enquête que la tresse ne présentait pas de trace de compression du côté droit. Le jeu entre la nervure de la porte et le bord de l'ouverture était de 5 mm dans le cas d'un centrage exact ; l'intervalle pouvait donc atteindre 10 mm d'un côté, s'il se réduisait à zéro de l'autre. On a ajouté, depuis lors, autour de la nervure, une fourrure métallique ne laissant plus qu'un jeu minime. Le 22 février 1906, un navire dont l'appareil évaporatoire comprend deux grandes chaudières à deux façades avec trois foyers à chaque extrémité, timbrées à 1 1,2 kg, venait de partir d'Odessa, lorsqu'une fuite soudaine et violente -se produisit à un autoclave placé au bas de la' chaudière de bâbord, sur la façade R, entre le foyer latéral de bâbord et le foyer central. Il en résulta la mort du chef mécanicien. Les circonstances dans lesquelles la victime fut atteinte par le flux brûlant méritent d'être notées. Trois hommes

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se trouvaient dans la chaufferie : ils n'eurent aucun mal. L'un d'eux, qui se tenait sur un grillage supérieur, atteignit promptement le pont à l'aide d'une échelle voisine ; les deux autres étaient dans la partie A/ de la chaufferie et se réfugièrent sains et saufs dans la cale. Mais en face de l'autoclave est une communication entre la chaufferie et la chambre de la machine : une baie, de 90 cm de largeur et 2 m de hauteur, est percée dans la cloison séparative des deux locaux. Cette baie est munie d'une porte en bois à coulisse, qui se déplace dans un plan parallèle à la cloison ; mais elle reste ordinairement ouverte et elle l'était lors de l'accident. Le jet d'eau et de vapeur issu du bord du trou d'homme pénétra ainsi dans la chambre de machine où se trouvaient le chef mécanicien, un second mécanicien et deux chauffeurs. Le pied de l'échelle principale est situé tout auprès de la baie en question, de sorte que l'accès de cette échelle se trouva coupé par le flux brûlant. Les deux chauffeurs se réfugièrent dans le tunnel de l'hélice et furent indemnes. Le second mécanicien, après avoir cherché en vain à fermer la porte à coulisse, parvint aussi à s'échapper sans brûlures en montant sur le condenseur et passant par des échelles de service qui, de là, conduisent au pont. Le chef mécanicien chercha à suivre le même chemin, mais il resta en route. Il fut retrouvé sur un grillage intermédiaire au-dessus du condenseur. 11 était brûlé et avait subi un commencement d'asphyxie ; on eut espoir de le sauver, mais il mourut cinq jours après l'accident. Au milieu de cette fuite générale du personnel, la machine continuait de tourner et, les locaux étant envahis par la vapeur, il n'était pas possible de l'arrêter. Heureusement, le bateau avait la route libre devant lui; le capitaine fit le tour de la rade d'Odessa; au bout d'une demiheure, la pression était tombée et la machine stoppa d'elle-même.