Annales des Mines (1908, série 10, volume 13)
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SOUTERRAINS
obligea d'abandonner la chambre B. Deux barrages furent établis simultanément à l'entrée et à la sortie; ils étaient à peu près terminés tous deux, quand, vers deux heures
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mation de grisou, accumulé, par exemple, dans le culde-sac H : un éboulement sur la sortie des. fumées est une explication plausible, mais difficile sinon impossible à contrôler. L'explosion peut du reste se concevoir sans faire appel à l'hypothèse d'un éboulement sur la sortie.
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de l'après-midi, se produisit une première explosion : elle renversa les barrages, brûla grièvement deux ouvriers et dix autres plus légèrement. On décida l'établissement de deux autres barrages sur un plus grand rayon. Vers quatre heures se produisit une nouvelle explosion, bien plus violente que la première. Celle-ci avait, sans doute, renversé le barrage p et les gaz de A avaient pu venir s'enflammer dans B. Le directeur des travaux et deux ingénieurs furent trouvés parmi les morts. Le 4 février 1895, une explosion se produisit dans une mine grisouteuse du Centre de la France, au cours de la fermeture d'un feu ; on compta 28 morts et 0 blessés. Le quartier était pourvu de deux entrées d'air ABC et ADE (fig. 18); les deux courants gagnaient, par un montage CE et un plan incliné EG, le niveau supérieur de retour d'air S. Le feu fut aperçu en D vers midi; on plaça immédiatement une porte en P, qui fut renforcée dans la nuit par un barrage en terre. On commença, en même temps, un barrage en Q : ce travail était à peu près terminé quand, le lendemain matin, à cinq heures, une explosion se produisit ; l'équipe de jour venait de descendre; elle fut surprise sur le trajet du puits au chantier du feu. L'enquête a permis d'écarter l'hypothèse d'une innani-
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Le feu avait gagné rapidement tout le niveau DE ; il s'était ensuite propagé dans le plan > EG, appelé par le courant d'air frais CFS, qui passait en G au-dessus du plan. Les hydrocarbures dégagés en DE, avaient d'ailleurs eu le temps de s'accumuler en G, dans la chambre du treuil et dans tous les vides du niveau supérieur ; une explosion devait se produire, une fois le feu parvenu à ce dernier étage. Il eût été convenable d'empêcher le feu de progresser vers l'amont-pendage et pour cela, de supprimer, dès le début, le courant d'air passant par le montage CE ; ce cou-