Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1908, série 10, volume 13)

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LA LUTTE CONTRE LES FEUX SOUTERRAINS

dans une mine de l'Aveyron. Six ouvriers se trouvaient occupés, un dimanche, à des travaux de remblayage; au voisinage existait un feu paraissant à peu près éteint et dont les dégagements insignifiants ne donnaient aucune inquiétude. La mine avait été aérée pendant longtemps naturellement; un ventilateur mécanique, installé depuis peu, agissait dans le même sens que l'aérage naturel. On avait profité de l'après-midi du dimanche pour arrêter le ventilateur et procéder à quelques réparations. Les ■ouvriers se sentirent bientôt incommodés; ils réussirent à s' enfuir, mais l'un d'eux succomba asphyxié. La chaleur régnant au jour avait sans doute produit soit la stagnation, soit même le renversement de l'aérage, et favorisé le déversement dans les galeries des gaz toxiques dégagés par le feu. Nous mentionnerons enfin les circonstances particulièrement intéressantes de la catastrophe du 6 décembre 1891, survenue dans le bassin de la Loire (soixante-deux morts, dix blessés). Cet accident a d'ailleurs fait l'objet d'une note spéciale publiéG dans les Annales des Mines (*). La couche (fig. 21) plonge vers le SudEst; elle est grisouteuse. On disposait de deux puits d'entrée, E[E 2 et de deux puits de sortie S, S.,. Le puits E[, pourvu d'un ventilateur foulant, desservait deux cir•cuits distincts ; l'un remontait vers S f , l'autre descendait les deux plans inclinés I et II et sortait par S 2 ; ce dernier puits recevait également une certaine quantité d'air entrant par le puits E 2 . L'exploitation se trouvait concentrée dans la partie amont, au Nord de E[ ; l'aval pendage était à peu près entièrement dépilé entre E, et S 2 . Des feux s'étaient déclarés de 1886 à 1888, à la base du plan I et à la tête du plan II : on les avait cernés par des barrages. Ceux-ci ne s'étaient d'ailleurs jamais complète(*) Annales des Mines,

9» livraison, 1893, p, 233.

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ment refroidis et exigeaient une surveillance constante. Le poste de réparation descendit le dimanche matin, 6 décembre. Deux ouvriers devaient travailler dans le'

SjJ Sortie d'an? )

(Entrée d'air ) (Yeulilieur soufflant l

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Plan in cime

S ails du Pendaq

II \ Elan incliné

2 C Entrée d'air )

puisard du puits E, : le courant d'air froid pouvait les gêner; on arrêta, sur leur demande, le ventilateur du Puits. L'arrêt dura de six heures et demie du matin à onze heures trois quarts. Le ventilateur était à peine remis en marche depuis une vingtaine de minutes que Explosion se produisit. Le point de départ de l'explosion parait avoir été le Tome XIII, 1908.

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