Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1908, série 10, volume 14)

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LA

TRACTION PAR

LOCOMOTIVES

A BENZINE

qui s'ouvrent automatiquement quand on adapte les tubes au réservoir et se ferment automatiquement, quand on les détache du réservoir, de manière à ce que les tubes ne laissent pas couler de benzine au dehors et à ce que l'intérieur de la berline-réservoir ne soit pas en relation avec l'atmosphère extérieure. La benzine ne peut, lors du remplissage, s'élever, dans le réservoir A, au-dessus d'un certain niveau : il arrive, en effet, un moment où les ouvertures G, par lesquelles l'air déplacé par la benzine dans le réservoir A fait retour au réservoir B, sont noyées. Si l'on continue à refouler de la benzine dans le réservoir A, l'air enfermé dans ce réservoir exerce sur la surface du liquide une pression, et l'excédent de benzine fait retour au réservoir B par le tube E (Pl. V, fig. 1 et 2). Le réservoir A est, du reste, muni d'un regard H (Pl. V, fig. 4), permettant de vérifier, à tout instant, le niveau du liquide. Une fois l'opération du remplissage terminée, les tubes D et E (Pl. V, fig. 1 et 2) sont repliés dans la berlineréservoir. Les ouvertures du réservoir A sont fermées à l'aide des couvercles J (Pl. V, fig. 3 bis) attachés au réservoir par des chaînettes. La communication entre l'intérieur du réservoir et l'atmosphère est, du reste, coupée automatiquement, dès que les tubes D et E sont dévissés, grâce aux pistons N, ou plutôt, est réduite à celle qui s'établit par les ouvertures capillaires K, correspondant aux ouvertures capillaires K' ménagées dans les couvercles ; ces ouvertures, protégées par les tamis de sûreté L, sont destinées à maintenir la pression atmosphérique à l'intérieur du réservoir de la locomotive et, ainsi, à permettre l'écoulement de la benzine vers le carburateur. Les toiles métalliques M (Pl. V, fig. 3, 3 bis et 4) servent de filtres.

DANS

LES

TRAVAUX SOUTERRAINS

DES MINES

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Dans les appareils construits par la Gasmotorenfabrik Oberursel, on exerce, pour le transvasement, sur la surface du liquide contenu dans la berline-réservoir, une pression, à l'aide d'acide carbonique à 2-10 atmosphères : l'air contenu dans le réservoir de la locomotive, et qui est déplacé par le liquide au fur et à mesure du remplissage, ne peut faire retour à la berline-réservoir, en raison de la suppression qui règne à l'intérieur de celle-ci. Pour qu'il n'apporte pas de vapeurs de benzine dans l'atmosphère delà chambre de remplissage, il est capté dans un tube et directement conduit au retour d'air. La Pl. VI et les fig. 2 à 4 reproduisent les principales dispositions adoptées dans ce système. Le réservoir sur roues (fig. 2) est percé de deux ouvertures seulement : l'une sert au transvasement, dans les conditions que nous examinerons plus loin, l'autre livre passage à la tige d'un flotteur. Les deux ouvertures peuvent, du reste, être fermées à l'aide de couvercles vissés très résistants. La chambre de remplissage (Pl. VI) présente cette particularité d'être divisée en deux compartiments, l'un recevant les locomotives, l'autre, la berline-réservoir. Les deux compartiments sont complètement séparés, ne se commandent pas, et ont un aérage distinct. Dans le mur qui les sépare, est ménagé un évidement, qui est complètement obturé par une armoire (fig. 3) fermant à clé, et s'ouvrant vers le local des locomotives ; cette armoire contient les appareils que les mécaniciens ont à manœuvrer pour effectuer le transvasement. On n'ouvre donc que rarement le local où est enfermée la berline-réservoir. La bonbonne d'acide carbonique est reliée par un tuyau à un robinet A placé dans l'armoire; de ce robinet part un autre tuyau qui aboutit à la tubulure J (fig. 2) du joint vissé sur l'une des ouvertures du réservoir de la berlineréservoir; la tubulure K, qui livre passage à la benzine, est reliée par un tuyau au robinet B placé dans l'armoire ;