Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1908, série 10, volume 14)

LA TRACTION PAR LOCOMOTIVES A BENZINE E

DANS LES TRAVAUX SOUTERRAINS DES MINES

97

de ce robinet part un tuyau flexible reliant la locomotive à l'armoire ; un autre tuyau flexible relie encore la locomotive à l'armoire : c'est le tuyau par lequel s'échappe l'air déplacé, dans le réservoir, par le liquide au fur et à mesure du transvasement. Ces deux tubes s'adaptent au joint à double tubulure E (fig. 4) du réservoir de la locomotive : dans cette opération, les deux broches situées dans l'axe de la tubulure destinée au passage du liquide viennent s'appuyer l'une contre l'autre, mettant ainsi en relation directe la tuyauterie à benzine avec l'intérieur du réservoir. Quand le niveau du liquide s'élève à l'intérieur du réservoir de la locomotive, le flotteur G est soulevé, sa tige H vient obturer l'orifice d'échappement de l'air : la pression monte alors à l'intérieur du réservoir, et le transvasement s'arrête bientôt de lui-même. La figure 4 montre comment sont protégées, à l'aide de toiles métalliques, les ouvertures qui sont susceptibles de mettre en communication l'intérieur du réservoir de la locomotive avec l'atmosphère extérieure. On voit que le mécanicien effectue le transvasement à l'aide d'opérations très simples. Il s'en faut, évidemment , que l'on évite absolument, même avec les dispositions les mieux appropriées, toute fuite de benzine ; il se produit toujours, quoi qu'on fasse, un suintement aux joints. Mais, du moins, les fuites sont-elles réduites à un minimum acceptable. De plus elles se produisent dans un local où les chances d'inflammation sont, somme toute, négligeables, et où tout est disposé pour qu'un incendie soit arrêté dès son début, ou, du moins, ne cause aucun dommage et ne crée aucun danger appréciable.

Nous avons dit qu'il fallait se préoccuper d'éviter toute accumulation de vapeurs de benzine : c'est seulei Coor&er-

FIG.

4. — Réservoir à benzine de la locomotive.

Tome XIY, 1908.

i