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LES EXPÉRIENCES ANGLAISES

dans lesquelles des phénomènes vibratoires ont pu jouer un rôle. Ces phénomènes auraient besoin d'être analysés par l'enregistrement des pressions en de nombreux points et avec des appareils d'une sensibilité appropriée à la loi de variation de la pression. Quoi qu'il en soit, on ne peut que constater que les effets dynamiques ont toujours été en augmentant rapidement avec la longueur de la zone poussiéreuse, et que, même avec sa grande étendue actuelle et sa forte résistance, la galerie d'Altofts ne permet pas encore d'étudier les propriétés des explosions lorsqu'elles ont atteint leur maximum d'amplitude. X. Nous avons relevé dans les expériences 27 et 28 la formation de croûtes de coke et d'arêtes de poussières. Les croûtes de coke se sont produites, soit dans le sens de la ventilation, soit face au coup de poussières; les arêtes de poussières, notamment celles de poussières de schiste, qui étaient très nettes, dans le sens de la ventilation. Ces observations sont en désaccord avec bien des faits d'expérience. Il semble qu'il y ait simplement à envisager le dépôt compatible avec une température donnée et une composition donnée des poussières entraînées (*). XL II y a encore un grand nombre de variables en jeu dans les expériences : température, humidité, vitesse de l'air, densité de la poussière par mètre cube, finesse de la poussière, charge de poudre et inclinaison du canon et' sans doute encore d'autres qui ne nous sont pas connues.' Des explosions ont raté sans raison apparente comme dans les essais 1, 3, 15; les expériences 4 à 8, effectuées dans des conditions climatériques et avec des charges de poudre assez différentes, sont très comparables parjeurs (*) Cf. les constatations divergentes signalées à la Boule par M. Watteyne, inspecteur général des Mines de Belgique (Ânn. des Mines de Belgique, 1908, p. 853 et seq.), à Courrières par M. Heurteau, ingénieur au Corps des Mines {Ami. des Mines, 190", t. XII. p. .171 el seq.), etc.

SDR LES PODSSIÈRES DE HOUILLE

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résultats ; ceux des expériences 9 à 12 sont au contraire sensiblement divergents, et les plus violents, ceux des essais 10 et 12, ne s'expliquent par aucune des circonstances notées. Il y a là un inconnu sérieux et il n'est pas douteux que, pour tirer de plus précises conclusions des expériences, il faille s'assurer de la valeur de certains éléments encore mal définis. C'est sans doute là que gît le nœud de la question des poussières, car s'il était en fait, dans les travaux d'une mine, facile à une explosion de s'étendre comme elle le fait dans une galerie d'essais, on ne s'expliquerait guère la rareté relativement grande des grosses explosions de poussières. Par ces premiers résultats, les essais d'Altofts ne sont donc capables encore que de donner une idée des phénomènes dus aux pures explosions de poussières. Ils vont maintenant être repris avec plus dé méthode, et ce travail sera nécessairement très long. Mais, tels quels, ils nous ont paru déjà assez saisissants pour qu'il fût utile de les faire connaître dès maintenant et de chercher à en tirer tous les enseignements possibles.