Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1908, série 10, volume 14)

Annales des Mines (1908, série 10, volume 14)

Page : Image 228

Révision de 8 févr. 2015 22:24:07, edited by Anonymes

452

LES GISEMENTS DE MINERAI DE FER

TRANSPORTS

et redevances

Minerai de Kirunavara. vià Narvik .... 10,18 à 10,68 11,11 à 11,61 Minerai de Gellivare. vià Luleâ 10,13 à 10,42

PRIX

de revient à la mine

453

DE LA LAPONIE SUÉDOISE

TOTAL

TOTAL

en

en

couronnes

marks

mk

1 '■

1

1,40 1,40

11,58 à 12,08 12,85 à 13,41 12,51 à 13,01 13,88 à 14,44

2,00

12,13 à 12,42 13,46 à 13,78

Si on compare ces prix à ceux des contrats primitifs, conduisant à une base de 14 mk ,25 environ en 1908, on voit qu'ils laisseront aux Sociétés minières des bénéfices assez réduits, dans les années de dépression (*) ; le Kirunavara phosphoreux moyen (1907 dans la Ruhr), à 63,5 p. 100 de fer et 1,70 de phosphore, serait payé 14 mk ,95; le Gellivare à 0,85 Ph et 65 Fe donnerait 16 rak ,40. Dans le cas du nouveau contrat, ces prix seraient augmentés •de l mk ,50 et portés à 16 mk ,45 et 17 m \90. Pour les minerais arrivant aux usines du groupe de Dortmund en empruntant le canal de l'Ems, les prix seraient à peu près identiques à ceux du tableau précédent. Les minerais n'arrivent pas d'ailleurs seulement aux usines westphaliennes par la voie d'eau ; 75 p. 100 seulement empruntent uniquement ce moyen ; le reste, soit 25 p. 100 environ, doit subir un transbordement du canal sur les wagons du chemin de fer, pour arriver aux usines ; c'est le cas des usines du groupe d'Essen, par exemple. Les frais de transport sont naturellement plus élevés dans ce cas; ils varient suivant la situation des usines; les prix de revient précédents subiraient donc des augmentations correspondantes ; pour le groupe d'Essen, (*) Dans ces années de dépression, à vrai dire, les chiffres du tableau précédent subiraient des diminutions du fait des frets moins élevés.

cette augmentation serait d'environ l ,20 ; pour celui de Bochum, elle serait identique, en profitant du canal de l'Ems jusqu'à Dortmund. §3. France et Belgique. — En France, la consommation des minerais suédois est toujours restée faible jusqu'ici; seules les usines métallurgiques du Nord et du Pasde-Calais en ont fait, en ces dernières années, des achats notables ; les statistiques douanières françaises donnent comme importés : ^ 02 1903 1904 1905 1906 1907

12.541 tonnes 26.772 33.969 44.241 60.920 26.429 —

Après une hausse progressive de la consommation, l'année 1907 a donc vu une baisse importante des importations françaises ; il n'y a pas eu, en effet, renouvellement aussi important des marchés passés, les prix du minerai étant trop élevés rendus aux usines, et les minerais de Meurthe-et-Moselle ou de Normandie arrivant dans le Nord de la France à de bien meilleures conditions. Des renseignements fournis par l'Agence consulaire de France à Narvik, il résulte que, pour les années suivantes, l'expédition directe de ce port vers la France a été de (minerais de Kirunavara) :

  • 903

1904 1903 1906 1907

23.000 tonnes 37.156 22.000 — 31.791 21.222 -

Le complément venait presque tout de Gellivare par feuiea; en 1906 ce port expédiait en France 26.400 tonnes • Tome XIV, 1908.

31