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CONSTITUTION DE LA PARTIE MÉRIDIONALE

série du couchant) ont découvert récemment un faisceau déveines à charbons gras, tenant de 22 à 28 p. 100 de matières volatiles, situé immédiatement au toit du faisceau trois quarts gras, et relativement très élevé dans la série houillère. On a reconnu ainsi 25 veines dans 620 mètres de terrains, plongeant au Sud avec une inclinaison d'environ 40°. Il paraît certain qu'il n'y a pas de solution de continuité depuis le faisceau demi-gras de Thiers jusqu'à la 25 e veine du faisceau gras de Cuvinot, et que les travaux effectués -dans ce gisement sont toujours restés au Nord du prolongement oriental du cran de retour. Les travaux de la quatrième série du couchant de Cuvinot ne sont qu'à 700 mètres de la ligne formée par les sondages d'Onnaing M2 et C 15 bis; la 25 e veine du Sud de Cuvinot doit même se rapprocher davantage du sondage C 15 bis par suite de l'inflexion du gisement. Les résultats des travaux de Cuvinot et des sondages d'Onnaing sont tellement différents qu'il faut admettre entre eux le passage d'un accident très important. Or, cet accident se place parfaitement dans le prolongement du cran de retour, qui n'est pas connu avec certitude à l'Est de la fosse du Marais, et il est naturel de penser que ces deux accidents se confondent. Travaux de la région d'Estreux. — Indépendamment du sondage E 1, plusieurs sondages ont été faits dans la région non concédée, comprise entre les concessions de Marly et de Crespin. Les sondages E 2, E 3, sont sur le territoire d'Estreux', entre ce village et Onnaing; les sondages E4, E 5, sont sur le territoire de Saint-Saulve, entre la fosse Petit et le village d'Estreux, à proximité de la limite de la concession de Marly. Le sondage E 2 a été fait de, 1890 à 1899 par la Compagnie des mines de Crespin ; il a traversé 87 mètresde crétacé et a pénétré ensuite dans des grès et des schistes

DU BASSIN HOUILLER DU NORD

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grisâtres et rougeâtres attribués au dévonien inférieur ; à 380 mètres, il est entré dans une formation calcaire et il a été arrêté à 405 mètres. Le sondage E3 a été e,xécuté de 1895 à 1896 par M M. Breton et Hermary ; il est sorti du crétacé à 103 mètres pour entrer, semble-t-il, dans le dévonien inférieur, dans lequel il est resté jusqu'à 270 mètres. Il est possible, bien que cela nous paraisse peu probable, que le sondage E2 ait franchi, à 380 mètres, la faille eifélienne; mais on ne peut rien affirmer à ce sujet, attendu que les terrains traversés n'ont pas été identifiés avec certitude. Le sondage E i (1899 à 1901) a été poussé jusqu'à 602 m ,65 par la Société des mines de Marly ; il est sorti du crétacé à 74 ra ,50; il a traversé ensuite, jusqu'à 427 m , 30, une formation schisto-gréseuse attribuée au dévonien inférieur ; puis, de 427 m ,30 à 602 m ,65, des calcaires parfois schisteux. Nous reparlerons de ce sondage, qui a été approfondi récemment. Auprès du sondage E4, et à la même époque, MM. Breton et Hermary ont fait un autre sondage E 5, qui a donné des résultats analogues à ceux du précédent. Le dévonien inférieur a été trouvé à84 m ,70; on en est sorti à 408 mètres pour entrer dans la formation calcaire, et le sondage a été abandonné dans ce terrain à 507 mètres. Travaux de la région de Quiévrechain. — Les seuls travaux d'exploitation qui aient été faits dans la concession de Crespin sont ceux de la fosse Quiévrechain n° 1, qui est située auprès delà frontière, à proximité du point où se rencontrent les affleurements de la faille eifélienne et de la faille de Boussu, à l'extrémité de la pointe que dessine l'affleurement du terrain houiller du bassin de Dour. Grâce à cette position favorable, le terrain houiller