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CONSTITUTION DE LA PARTIE MERIDIONALE

dans le bassin de Namur, pour amener le dévonien inférieur dans la position que nous constatons actuellement, Extension méridionale du bassin houiller. — Il résulte des considérations que nous venons d'exposer que le bassin houiller se prolonge très notablement au Sud des régions exploitées. Il est assez difficile de préciser l'importance de ce prolongement; mais, à la vérité, cette question, qui est très intéressante au point de vue géologique, n'offre pas un grand intérêt immédiat au point de vue industriel, en raison de la profondeur considérable à laquelle ces richesses paraissent être enfouies. C'est aux environs de Quiévrechain qu'il est le plus facile de se faire une idée du prolongement du bassin houiller, parce qu'on y connaît assez exactement la position de l'axe de la cuvette houillère, qui doit être comcompris entre la fosse de Quiévrechain, où les veines plongent au Nord-Ouest, et la fosse de Cuvinot, où les veines s'enfoncent au Sud-Est. A l'Ouest de Quiévrechain, on ne possède aucune indication précise sur la position de l'axe de la cuvette houillère ; toutefois, si l'on admet que la longueur du charriage de Boussu-Denain diminue vers l'Ouest, et que la faille d'Abscon est en relation avec l'affaissement de la partie médiane du bassin, on peut tracer les coupes hypothétiques donnant une idée de l'extension méridionale du bassin houiller et qui sont représentées sur les Pl. XV, XVI et XVII. La faille eifélienne, au voisinage de son affleurement, n'est en contact avec le terrain houiller en place qu'à Quiévrechain. Partout ailleurs, dans la région de V .ilencienues, elle en est séparée par les terrains stériles, houiller inférieur, calcaire carbonifère, dévonien, qui sont à la base du paquet de Boussu-Denain, et cette écaille interposée augmente considérablement l'épaisseur des morts-terrains à traverser pour atteindre le houiller

DU BASSIN HOUILLER DU NORD

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productif. Il est possible que, très au Sud de son affleurement, le cran de retour se relève, mais alors la faille eifélienne est a plus grande profondeur, de sorte que, finalement, l'épaisseur des morts-terrains est toujours énorme. Dans la concession de Crespin, sauf dans sa partie méridionale, l'épaisseur des morts-terrains doit être relativement modérée ; elle augmente rapidement quand on se dirige vers l'Ouest. Nous avons tracé sur la carte de la Pl. XIV la ligne de contact supposée à 1.200 mètres de profondeur entre les morts-terrains et le houiller productif. On voit que la plus grande partie de la concession de Cres pin est a l'intérieur de cette ligne, c'est-à-dire que l'on peut espérer y trouver le terrain houiller productif a moins de 1.21)0 mètres. Au contraire, la presque totalité de la concession de Marly et de la région non concédée comprise entre les concessions de Crespin et de Marly serait a l'extérieur de la ligne — 1.200, et ce ne serait que dans nne région très peu étendue, située au voisinage d'Onnaing, que l'on pourrait espérer trouver le terrain houiller productif â une profondeur inférieure à 1.200 mètres, Si l'on fait exception de ce petit coin d'Onnaing, il n'y aurait donc rien â faire pour le moment dans la concession de Marly ni dans la région située entre cette concession et celle de Crespin, et c'est la conclusion de la campagne de recherches de la Société des Forges et Aciéries du Nord et de l'Est; mais, dans un avenir éloigné, il pourra être indique de reprendre ces recherches, quand les exploitations à très grande profondeur seront devenues une nécessité dans le bassin de Valenciennes. Décembre 1908.