Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1908, série 10, volume 14)

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SUR QUELQUES ASSOCIATIONS D'OUVRIERS MINEURS

gande : 12 marks par semaine pendant 8 semaines, plus 0,50 mark par enfant de moins de quinze ans, si la cotisation de l'ouvrier est de 0,30 mark. Ces chiffres sont portés à 15 marks et 1 mark si la cotisation est de 0,50 mark. On adépensé de ce chef 27.002 marks en 1900, contre 15.000 en 1905; 2" Les ouvriers sans travail ont droit, suivant qu'ils appartiennent au Verband depuis : 52 semaines à 4,80 marks par semaine 156—6 — 520 — 7,20 — 520 — 8,40 —

pour une durée de 8 semaines et après 15 jours de chômage ; 3° Si une maladie se prolonge plus de 15 jours, après 52 semaines de cotisation, l'ouvrier reçoit 0,50 mark par semaine ou 0,60, 0,70 suivant sa cotisation. On adépensé 282.765 marks en 1906 pour cet objet; 4° Les veuves d'un membre appartenant depuis plus de 26 semaines à l'Association touchent 60 marks. Si un membre marié perd sa femme, il touche également 60 marks. Dépenses en 1906 : 63.840 marks. Rechtschutz. — Comme le Gewerkverein, le Verband a institué un Rechtschutz fonctionnant de la même manière. On a dépensé pour ce chapitre 55.000 marks en 1900. Presse. — L'organe du Verband est le Journal des mineurs (Bcrgarbeiter Zeitung). II paraît sur huit pages. Les dépenses qu'occasionnent ces journaux sont élevées, tant à cause des frais ordinaires qu'à cause des procès et amendes qu'on ne leur ménage pas. Malgré les difficultés, on ne s'est pas découragé. Au contraire, on songe à faire paraître sur huit pages le journal en polonais, et depuis

EN ALLEMAGNE

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un an, il paraît des feuilles écrites en toutes langues, destinées aux ouvriers de toutes races arrivant d'AutricheHongrie. Le prix de l'abonnement est de 1,50 mark par trimestre. On ne l'a point augmenté, malgré les désirs de quelques-uns. Au Gewerkverein, il est recommandé aux secrétaires de ne point gaspiller le Bergknappe , vu ce qu'il coûte. On trouve dans les procès-verbaux des assemblées générales des détails amusants : aussi bien pour le Bergknappe que pour le Bergarbeiter Zeitung, les correspondants de districts, ouvriers plus ou moins cultivés, envoient souvent à l'Administration de longs articles où ils racontent avec abondance et minutie les petits faits divers locaux. Très généralement la rédaction fait de larges coupures dans ces morceaux d'éloquence, d'où aigres récriminations des correspondants, très fiers de leurs œuvres. Pour se faire des recettes, ces journaux éminemment sérieux admettent des réclames quine le sont pas. Les ouvriers trompés font retomber leur mauvaise humeur sur la rédaction qui n'en peut mais. Enfin quelques abonnés réclament des feuilletons ! Bibliothèques. — Le Verband prête des livres, organise des conférences, etc.. Je crois qu'il n'a pas développé cette partie de son programme comme le Gewerkverein ; il n'a point institué de cours comme celui-ci. A l'Assemblée générale de 1907, plusieurs délégués (d'Oberhausen. de Mùlheim I, de Meiderich) ont demandé l'installation de cours où il serait possible de former des hommes de confiance et du personnel pour la propagande. Leurs vœux ont été pris en considération. Dans le bilan de 1905, les bibliothèques entrent pour 4.129 marks. On leur a consacré 2.000 marks en 1906. Cas de grève. — En ce cas, l'autorité appartient au Conseil.