Annales des Mines (1909, série 10, volume 15)
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12° environ, si elle correspondait à la saturation 13°,:; — — — 90 d'humidité 14°, 5 — — — . 85 —
De même, dans le cas de Dudweiler, la quantité de vapeur d'eau est de 12gr ,51 par mètre cube. Elle réduirait la température à : 14°, 5 environ, si elle correspondait àla saturation 16°, 5 — — — 90 d'humidité 17° ,5 — — 85 —
Ainsi donc, les deux températures élevées figurant dans le tableau ci-dessus coïncident avec un degré d'humidité fort restreint. Pour une exploitation donnée, il pourrait être intéressant de noter journellement, pendant une année entière, la température et l'état hygrométrique du courant d'air à son entrée, ainsi qu'à sa sortie de la mine. Durant la période de sécheresse qui a caractérisé le mois de septembre 1908, par exemple, les quantités d'humidité relevées au sortir de la mine dépassèrent de 20 p. 100 celles qui correspondaient à l'entrée. Telle est la proportion indiquée par M. F. Haas, directeur des travaux de la Compagnie houillère deFairmont, dans une communication présentée, le 7 octobre 1908, à l'Association minière de la Virginie occidentale (États-Unis d'Amérique). Dans cette région particulièrement éprouvée, quatre catastrophes minières se sont produites, au cours du seul mois de décembre 1907, causant au total la mort d'environ 900 personnes. Injection de vapeur d'eau. — Des considérations qui précèdent, il résulte que, si les conditions météorologiques de l'astmosphère sont telles qu'il puisse y avoir absorption d'humidité parle courant d'air assurant la ventilation, il
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sera désirable d'augmenter sa température ou son état hygrométrique. Ce but pourra être atteint par l'injection de vapeur d'eau. Nous avons vu (p. 163) que l'emploi de cette dernière avait été préconisé, à l'effet d'agglomérer les poussières provenant du criblage. Au charbonnage de MM. Partridge, Jones and C°, Ltd (Monmouthshire), elle est introduite sous forme de cinq jets minces. En hiver, la vapeur est employée également à la compagnie houillère de Glamorgan. Elle présente toutefois plusieurs inconvénients : sous l'influence de l'excès d'humidité, les parties des galeries les plus rapprochées de l'accrochage subissent des dégâts analogues à ceux qu'entraîne l'arrosage. En outre, il se forme, dans le puits d'entrée, un brouillard qui rend difficile le fonctionnement normal de l'exploitation. La ventilation, d'autre part, peut être l'objet de perturbations graves, pouvant aller jusqu'au renversement. Pour obvier à ces inconvénients, on amènera la vapeur jusqu'au bas du puits, par une canalisation. Mais il en résultera des pertes, et il ne faut pas oublier que la quantité de vapeur nécessaire est élevée, ainsi que l'indique l'exemple ci-dessus. Évidemment, le but à atteindre n'est pas la saturation de l'atmosphère souterraine. Il s'agit simplement de fournir au courant d'aérago un apport d'humidité suffisant pour qu'il n'absorbe pas celle de lamine. Eu égard aux pertes inévitables, on peut admettre que la quantité effectivement nécessaire, pour atteindre ce but, est sensiblement représentée parla quantité qui correspond théoriquement à la saturation. On a proposé également d'injecter de la vapeur dans les galeries mêmes. Mais, si la canalisation est étendue, les condensations sont très élevées, ce qui nécessite une consommation énorme. On se butera, d'autre part, aux inconvénients résultant de l'action exercée par l'eau sur les roches et les boisages. La température, en outre,