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line. En même temps, le zinc passait en calamine ; le cobalt et le manganèse s'isolaient sous la forme de ces boules noires oxydées que l'on trouve en des cas analogues en Nouvelle-Calédonie, à VoelHiraddog (pays de Galles), etc.; le vanadium formait des vanadates; et la magnétite, ou s'isolait simplement, ou se peroxydait et s'hydratait en hématite ou limonite. La présence assez abondante des phosphates de cuivre montre qu'il existait, associée à la magnétite, de l'apatite qui, par double réaction, a donné du phosphate de cuivre, comme les sulfures de cuivre, avec le carbonate de chaux, donnaient du carbonate de cuivre et du gypse. Si l'on arrivait à dépasser en profondeur cette zone altérée, on trouverait évidemment un gîte de magnétite et pyrite de fer cuivreuse au contact des calcaires avec les roches feldspathiques du groupe des orthopyres et syénites, qui forment une traînée si marquée dans le pays. Goumechevsk et Soimonovsk. — Près d'Iékaterinenbourg, il existe quelques gisements de fer, dont le principal est celui de Goumechevsk (*), à 54 kilomètres SudOuest, dans des conditions comparables aux précédentes. Un banc calcaire, intercalé dans des schistes cristallins, est traversé par une roche, qualifiée de diorite à une époque où on se servait volontiers de ce nom pour toutes les roches vertes. Au contact, il s'est développé des roches à grenat d'une épaisseur de 6 mètres avec des minerais qui semblent formés seulement de sulfures, pyrites et chalcopyrites sans magnétite et qui pénètrent également dans la diorite. L'altération superficielle a joué encore ici un rôle essentiel en produisant, aux dépens du calcaire, une argile, qui remplit une poche, large de 160 mètres à la surface et rapidement coincée en profondeur. Dans cette argile, les minerais ont donné leurs produits oxydés (*) Gites métall.,

I,

251 ; —

BECK ,

651.

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habituels : cuprite, azurite, malachite (dont un bloc de 2.800 kilogrammes), brochantite (sous-sulfate de cuivre), hématite brune, etc. Le gisement de Soimonovsk, à 37 kilomètres de Kychtimsky, vers le 55 e degré, est analogue. Puis vient la région de Miass et de Kotchkar dont nous aurons à reparler pour des gisements d'un autre genre (gemmes et filons d'or) ; et, finalement, un peu au Nord du 53 e degré, on retrouve un grand gisement de fer au mont Magnitnaya. Mont Magnitnaya (*) . — Le mont Magnitnaya, à 65 kilomètres Sud de Verkné-ouralsk, sur le versant sud de l'Oural méridional, présente d'importants gisements de fer en relation très probable, comme les précédents, avec des roches granitoïdes à augite. D'après les études de M. Morosevicz, ces amas de magnétite, avec quartz (et hématite accessoire comme altération), forment quelques grands amas, nommés, d'après les sommets correspondants, Ouzianka, Ejovka, Atach, Dalnaia, le longdesquels on trouve toujours une roche de grenat et d'épidote, l'habituel skarn des gisements norvégiens, accompagnée parfois d'une brèche à pâte vitreuse, cimentant un feutrage de cordiérite. Puis vient une série cristalline comprenant des granités à augite, diorites à augite et syénites augitiques avec types passant à l'orthophyre et des diabases à péridot ou porphyrites diabasiques. Enfin on peut remarquer quelques îlots subsistants de calcaire dinantien et de marbre : origine très vraisemblable de greJourn. des Mines, t. IV, p. 335 ; — 1875. H. v. Briefeaus dem Ural (Bull. Soc. Natur. Moscou, t. XLIX); — 1900. ZEMIATCHENSKY, l'Industrie du fer de l'Oural en 1899 (Red. p. le prof. Mendeléev, Saint-Pétersbourg, p. 373) ; — 1901. BECK, toc. cit.; — 1901. J. MOROSEVICZ, le Mont Magnitnaia et ses alentours (Mem. du Comité géolog, t. XVIII, n° 1) ; — 1904. Die Eisenerzlagerstàtten des Magnetberges im sildlichen Vrai und ihre Genesis (Tschermaks mineralog. und Petrog. Mitteilungen, I, XXIII). (*) 1836. HELMERSEN,

TRAUTSCHOLD,