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sont réunis vers 35 mètres de profondeur en une masse de 2 m ,50; le quartz y était en masses lenticulaires. Les filons Voskressensky s'étendent sur plus de 3 kilomètres de long, au contact de la bérézite et du granité dynamométamorphisé ; ils présentent la même disposition en len- N tilles avec- des bifurcations, des veinules latérales et des étirements. En général, la disposition columnaire est très accusée. Il faut ajouter que les phénomènes d'altération superficielle ont joué, dans ces gisements, un rôle analogue à celui qu'ils ont dans toute cette partie Est de l'Oural ; et les modifications frappantes qui en sont résultées, ont attiré l'attention au point de faire, comme en bien d'autres cas semblables, confondre le phénomène primitif avec le phénomène secondaire et regarder tout le gisement comme un produit de métamorphisme superficiel, commencé avec la longue période d'érosion continentale qui a suivi l'émersion de la chaîne hercynienne à partir du permien(*). Ces altérations durent en moyenne jusqu'à une trentaine de mètres de profondeur. Dans leur partie haute, les filons contiennent de l'or natif, avec des produits ferrugineux peroxydés. En même temps, le granité encaissant s'est kaolinisé (d'où l'association du kaolin avec tant de minerais aurifères, argentifères, etc., qui a parfois fait croire à une réaction profonde) ; et le granité à mica blanc, ou sans mica, altéré, a pris l'aspect spécial auquel on donne, dans l'Oural, le nom général de bérézite (substitution du quartz et de la muscovite au feldspath). Parmi les minéraux d'altération, il y a lieu de signaler les oxydes de manganèse et de cuivre, l'arséniosidérite, les chloro bromures d'argent, etc. Industriellement, les exploitations filoniennes de Kot(*) C'est la théorie de M. Vyssotsky, pour lequel les filons aurifères quartzeux sont dus à la kaolinisation du granité.

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chkar n'ont commencé qu'en 1868. Auparavant, on avait travaillé uniquement, depuis 1844, sur les placers dérivés de ces filons, qui sont aujourd'hui à peu près épuisés. Placers de l'Oural. — Les placers de Kotchkar ont présenté autrefois une association de l'or avec des gemmes de tous genres qui a contribué à les rendre célèbres : béryl, topaze rose, cyanite, améthyste, euclase, rubis, corindon ; cette association est manifestement due à ce que les mêmes cours d'eau, par lesquels les filons d'or ont été remaniés, ont traversé, dans le granité, des veines pegmatoïdes (peut-être au contact des calcaires), où s'étaient développés ces minéraux. Cela aide à comprendre comment ailleurs, dans le district de Nijni Taguilsk, les mêmes alluvions peuvent être à la fois platinifères et aurifères, sans que l'or ait été emprunté pour cela aux mêmes gisements que le platine. La plupart des placers suivent immédiatement les filons auxquels ils passent en profondeur. Ailleurs, un plus grand placer, qui occupe une large vallée plate, offre des zones riches disposées en bandes transversales suivant les affleurements des filons aurifères. C'est le phénomène que j'ai déjà eu l'occasion de signaler à propos du platine et qui, nous avons eu l'occasion de le répéter à maintes reprises, se reproduit très fréquemment pour les alluvions aurifères, où le transport a été généralement beaucoup plus restreint qu'on ne se le figure. Dans le placer principal de Kotchkar on trouve, sous une dizaine de mètres d'argile stérile, 0 m ,50 à l m ,50de gravier aurifère tenant, contre le bed-rock, 1 à 10 grammes d'or. Sur le calcaire, dont la surface corrodée a fourni des sortes de cuvettes naturelles, il s :est produit parfois de remarquables enrichissements. Ailleurs, les dépôts aurifères à l'Est de l'Oural forment des masses stratifiées dont l'épaisseur, parfois très minime, peut atteindre 4 mètres et varie le plus habituel-