Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1909, série 10, volume 16)

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d'extraction, le groupe ligner, et un compresseur étagé de 200 chevaux, commandé directement par bielle et manivelle, par un moteur triphasé tournant à 70 tours. Le groupe commutateur comprend un moteur triphasé de 800 HP recevant le courant à 3.000 volts, 50 périodes, de la station centrale du Karolinenschacht, alimentée par du gaz de four à coke. Ce moteur entraîne une génératrice de 1.780 kilowatts maximum, donnant du courant à 600 volts maximum; cette machine possède 10 pôles et des pôles de commutation. La dynamo donnant le courant d'excitation est en bout d'arbre, ce qui permet, en cas d'interruption du courant de la centrale, de ramener la cage au jour en se servant de l'énergie emmagasinée dans le volant, sans voir le courant d'excitation manquer, comme cela se produit avec les excitations séparées. Cette excitatrice donne du courant à 220 volts, 131 ampères maximum. Le volant, d'un poids de 53 tonnes, est placé à l'autre bout de l'arbre; il peut être débrayé en cas de marche à faible charge de la machine d'extraction, son diamètre est de 4 m ,10, la vitesse tangentielle atteint 90 mètres, il est enveloppé d'une chemise de tôle pour diminuer le frottement de l'air. Cette chemise correspond à une économie de 16 chevaux, — le groupe ligner nécessiterait, nous a-t-on dit, 136 chevaux pour marcher à vide ; ce chiffre nous parait bien fort. La vitesse maximum du groupe est de 426 tours ; la variation de vitesse, considérable pour ce genre d'appareil, est de 15 p. 100. Les paliers sont graissés par de l'huile sous pression de 10 kilogrammes et refroidis par une circulation d'eau; la température est maintenue à 39°. La pression dans les paliers est de 10 kilogrammes par centimètre carré et la vitesse tangentielle, de 7 mètres. Les paliers, placés de part et d'autre du volant, présentent une particularité; ils sont montés sur tourillons, afin de

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permettre à l'arbre de prendre une légère flèche, à cause du poids énorme du volant; cette flèche disparaît quand le groupe est en marche, mais est sensible pendant les arrêts. Ces paliers sont également munis d'un graissage par anneau, qui permettrait de marcher pendant un certain temps, malgré une avarie survenue à la pompe à huile. Les résistances de glissement du moteur d'induction sont des résistances métalliques. Un petit moteur triphasé, connecté avec le secondaire, d'un transformateur, dont le primaire est sur la ligne triphasée venant de la centrale, est équilibré par contrepoids. Quand l'intensité du courant augmente, le couple du moteur augmente;. il entraine alors la manette des résistances, le mouvement de la manette agit également sur le rhéostat d'excitation de l'excitatrice, de façon que la tension aux bornes de cette excitatrice reste constante, malgré les variations du nombre de tours du groupe ligner. La machine d'extraction proprement dite est, comme il a déjà été dit, à tambours cylindriques. Il n'y a qu'un moteur unique accouplé directement avec l'arbre du tambour; ce moteur est une dynamo à 20 pôles de 1.800 HP maximum. Le courant à ± 600 volts peut atteindre une intensité de 3.000 ampères. Sa vitesse de rotation est de 53 tours maximum. Les tambours ont 5 mètres de diamètre. Ces tambours sont fous sur l'arbre qui porte deux pignons dentés ; un verrou fixé au tambour et s'engageant dans les dents du pignon permet de rendre le tambour et l'arbre solidaires; l'on fixe le tambour avec un frein spécial à main pendant le réglage des câbles. La manœuvre avec ce dispositif se fait très rapidement ; nous avons vu une opération de ce genre portant sur un raccourcissement de 200 mètres : la durée do la manœuvre a été d'une minute environ. L'indication de prof ondeur à vis verticale (fig. 8) porte un