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LES VARIATIONS DE LA. PRESSION ATMOSPHÉRIQUE

de l'air sortant des mines de la Saar, considère les dépressions comme dangereuses dans les vieux travaux, quand ceux-ci sont en communication avec des chantiers insuffisamment aérés. M. Nasse (*), en 1877, observant au moyen de lalamp de sûreté Pieler la quantité de grisou que laissaien dégager un serrement en maçonnerie (circonscrivant u incendie) et la houille dans laquelle ce serrement étal établi, constata que l'abaissement de la pression atmus phérique favorise le dégagement du grisou. Opinion de la Commission française du grisou. En 1880, la Commission française du grisou s'exprim ainsi au paragraphe 13 de ses Principes à observer (**) « L'influence des variations barométriques sur le dé gagement du grisou... est, au contraire, très contes table, si tant est même qu'elle existe. « La théorie n'en donne pas, a priori, une explicatio satisfaisante; les observations pratiques, d'après lesquelles on a voulu l'établir (expériences de M. Gallowa n'autorisent nullement, jusqu'à présent, lorsqu'elles so sainement interprétées, à admettre une pareille concl sion. Il semble, qu'en général, l'influence des variatio barométriques puisse tout au plus se faire sentir da quelques points particuliers... Si, finalement, le princip des observations thermométriques et barométriques a ét maintenu dans ce paragraphe à titre subsidiaire, c'e plutôt pour provoquer de nouvelles éludes sur ce suj que pour en faire la base des mesures de précautions prendre le cas échéant. » M. Le Chatelier, dans so rapport (***) qui a beaucoup guidé la Commission fr (*) Zeitschrift fur das Berg-, Hûtlen- und Salinen-Wesen, 1811. (**) Bibliographie. Principes à observer dans l'exploitation des mîn de la Commission française du grisou (année 1880). (***) Pièces annexées aux procès-verbaux des séances de la Co mission française du grisou (année 1881).

ET LES DÉGAGEMENTS DE GRISOU

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çaise du grisou, critique les observations de M. Galloway. Néanmoins tout en exprimant que les variations barométriques n'ont pas d'influence sur le dégagement du grisou au front des tailles, et s'appuyant pour cela sur les expériences de Lindsay-Wood (*) , il considère toutefois comme admissible, bien que non absolument prouvé, que la pression atmosphérique peut faire affluer dans les galeries avoisinantes le gaz qui s'est accumulé dans les anciens travaux. Opinion de la Commission prussienne, du grisou. — La Commission prussienne du grisou inscrivait, dès le mois de juin 1881, en tête de ses recherches, « l'étude des influences atmosphériques ». M. Hilt, directeur du charbonnage de la Wurm, chargé des expériences, opéra d'abord avec la lampe Pieler, puis, pour plus d'exactitude, sur la résolution delà Commission en 1885, en soumettant à des analyses de laboratoire des prises d'air quotidiennes. Les expériences étaient commencées suivant ce dernier programme aux houillères Ath-Gouley et Gemeinschaft, lorsque parut un ouvrage de M. Koehler donnant les résultats d'opérations identiques à Karwin (Silésie autrichienne). Les résultats des recherches furent les mêmes dans les deux cas : la constatation d'une influence très marquée. Expériences de Ath-Goidey et Gemeinschaft(**). — Dans les deux mines choisies, il existait de grands vides, (*) Annales des Mines, 1882, t. I. (**) De l'Influence de la pression atmosphérique sur le dégagement du grisou, rapport de M.. Hilt au nom de la Commission prussienne du grisou, traduit par M. Simon, Ingénieur aux Mines de Liévin (Industne minérale, 3» série, t. I, année 1887) ; — traduit par M. de Vaux [Revue universelle des Mines, t. XIX, 1886, p. 393). Résumé dudit rapport par M. Maxime Pellé (Annales des Mines 3> série, t. IX, p. 638).