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Annales des Mines (1909, série 10, volume 16)

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LES VARIATIONS DE LA PRESSION ATMOSPHÉRIQUE

m3

l ,500, et malgré cette ventilation énergique, la teneur en grisou restait au voisinage de 1 p. 100. m3 Après le percement, le débit a été de 2 ,500 et la teneur s'est maintenue à 0,4 p. 100. Pour étudier le régime du grisou dans cette veine, on a creusé dans le sillon supérieur de charbon des trous de sonde de profondeur variable et de 6 centimètres de diamètre. On a introduit dans chacun d'eux un tube de cuivre de 10 millimètres de diamètre dont l'extrémité est arrêtée à 0 m ,20 du fond du trou, et on a fait un bourrage à l'argile. Ce bourrage est arrêté à l m ,20 du fond du trou par une rondelle braséesur le tube et est exécuté jusqu'à l'entrée. On mesurait la pression à l'aide d'un manomètre métallique, les volumes étaient mesurés par un compteur à gaz. Pour un trou de sonde de 8 mètres, on a obtenu les résultats suivants : Le 7 août, la pression était de 0 ks ,750; Le 23 août, la pression était de 0 kB ,500. Pressions

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ET LES DÉGAGEMENTS DE GRISOU te

0 ,500. Les courbes suivantes (fig. 5) donnent la mise en charge du manomètre avant et après l'écoulement. Si on compare ces résultats avec ceux des expériences de 1893, on constate que les pressions sont incomparablement plus faibles et les débits beaucoup plus grands. Le coefficient de perméabilité, rapport entre le débit par mètre carré et par heure et la pression par centimètre carré, est de 0,4^ soit 400 fois plus grand que dans la veine Frédéric en massif vierge et 10 fois plus grand que dans la veine Alfred en taille. La mise en charge du manomètre est du reste incomparablement plus rapide. Ce sont les caractéristiques d'une veine qui se draine rapidement. te

Le 13 septembre, la pression était encore de 0 ,500, une mesure de débit a donné 72 litres pour deux heures, et la pression s'est rétablie à 0 te ,500 au bout de une heure un quart. Le 21 septembre, la pression "n'est plus que de 0 te ,300, une mesure de débit donne kî 59 litres pour deux heures, et la pression s'établit à 0 ,25 au bout de trente minutes. A une profondeur moindre, 2 m ,50, la pression mesurée par un autre trou de sonde a été de 20 millimètres d'eau. Un trou de sonde exécuté dans le massif M (fig. 4), compris entre la bowette et la descenderie, sur une profondeur de 5 mètres, a donné une pression de 5 millimètres d'eau et un débit de 12 litres par heure.

Fto. S. — Courbes de mise en charge du manomètre.

Une mesure de débit à cette dernière date a donné 40 litres par heure pour une surface de dégagement de m2 0 ,20. Après deux heures d'écoulement, on a remis de nouveau le tube en liaison avec le manomètre. Au bout de quarante-cinq minutes, la pression était de nouveau

Ces expériences semblent montrer que la perméabilité d'un massif qui se draine croît lentement dans une première période, puis augmente très rapidement lorsque l'état de drainage est assez avancé. b) Charbon abattu. — Le charbon abattu dégage encore du grisou. On a fait, à ce sujet, une série d'expériences en captant le grisou contenu dans un tas de charbon de 3 à 4 tonnes fraîchement abattu, dans lequel on aspi-