Annales des Mines (1909, série 10, volume 16)
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NOTE
SUR LA
FABRICATION
ÉLECTROLYTIQUE DE
proportion analogue à celle usitée dans la fabrication de la pâte de dolomie destinée à la confection de revêtements basiques. Il semble que ce dernier chiffre soit suffisant lorsqu'on fabrique les électrodes par étirage mécanique sous une pression considérable; les pâtes riches en goudron et plus plastiques, par suite, sont celles qui conviennent pour le moulage des électrodes à la . main, opéré sous une faible pression. Le mélange du coke et du goudron est effectué d'abord dans des malaxeurs horizontaux, puis sous des meules roulantes. La pâte ainsi obtenue est comprimée en ballot cylindrique dans un appareil vertical, puis étirée en ■ prismes au moyen d'une puissante presse horizontale. Ces prismes sont coupés en sections de longueur convenable que l'on cuit au rouge vif. Les premiers appareils employés à cet effet ont été, comme dans la fabrication des produits réfractaires basiques, des fours à circulation progressive : c'est, par exemple (La Praz), une galerie rectiligne, de 70 mètres de long, munie d'un foyer latéral et où l'on fait circuler, vers ce foyer, des chariots supportant des caisses contenant les électrodes, celles-ci étant recouvertes de sable pour éviter une combustion superficielle. Dans des installations plus récentes, on emploie de préférence des fours continus, formés de deux rangées juxtaposées de chambres qui reçoivent des récipients cylindriques en terre réfractaire contenant eux-mêmes les électrodes. On modifie à volonté la circulation du gaz dans les chambres en déplaçant des tubes de raccordement en tôle. Malgré une cuisson prolongée, les électrodes contiennent environ 0,25 p. 100 d'hydrogène, sans parler de la proportion de cet élément correspondant à l'eau hygrométrique absorbée après refroidissement. La proportion d'eau varie ordinairement entre 0,25 et 0,35 p. 100. L'analyse d'un lot important d'électrodes a donné les
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L'ALUMINIUM
résultats suivants : Humidité Cendres Carbone fixe (avec un peu de II, de S, etc.) .
2
0 ,3S . SiO . . . 2 3 1,40 Fe 0 .. 97,60 ' Divers.
0,b!> 0,44 0,41
Matières volatiles (p. diff.)
La teneur en soufre était de 0,49 p. 100. La forme et les dimensions des électrodes sont assez variables. Les usines qui ont conservé le moulage à la main leur donnent une section carrée de 0 m ,25 de côté, avec une hauteur à peine supérieure. Cette forme est peu avantageuse, car elle ne permet d'utiliser que d'une manière fort incomplète la pâte moulée sous forme d'électrodes et elle oblige à repasser dans la fabrication une quantité de matière relativement importante. Elle est justifiée seulement par la difficulté que l'on éprouverait à obtenir, au moyen du moulage à la main, des électrodes d'une certaine longueur présentant une densité suffisante. La fabrication par étirage mécanique sous pression fournit directement, au contraire, des prismes assez longs pour qu'on soit obligé de les couper afin de les rendre plus maniables; on donne ordinairement aux sections une longueur de l m ,50 environ. Tantôt on leur conserve la section carrée, de 0 m ,25 de côté, qu'avaient les anciens mom m dèles; tantôt on réduit leur section à 0 ,10 sur 0 ,08. On obtient ainsi des électrodes moins lourdes, ce qui est un avantage lorsque le réglage de leur position on hauteur doit se faire à la main; mais on complique les manœuvres et on est amené, par la nécessité de conserver un certain espace entre les électrodes, à réduire la section totale d'anodes employée par cuve, d'où une diminution de la production journalière. Il semble donc préférable de diminuer le nombre des électrodes par cuve, en leur donnant une forte section, et de résoudre par