Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1909, série 10, volume 16)

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NOTE

SUR

LA

FABRICATION

de 16 mètres carrés par cuve. La hauteur des murs latéraux est de 9 m ,15; celle du sommet du lanterneau, de 17 m ,70 au-dessus du sol. La section transversale intérieure étant de 337 mètres carrés, le volume intérieur total est de 26.960 mètres cubes et le volume intérieur ~~

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DE

ÉLECTROLYTIQUE

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L'ALUMINIUM

On peut se demander s'il ne conviendrait pas d'aller plus loin encore et de renoncer complètement aux grandes halles. Il semble qu'une série de halles étroites, aménagées pour recevoir chacune une ou deux rangées de cuves seulement, avec des parois latérales peu élevées présentant de larges ouvertures, et des toitures fortement inclinées (à 40 degrés au moins sur l'horizon) qui se termineraient par des lanterneaux largement ouverts, pourrait être substituée avec avantage aux halles de grande portée, de construction relativement coûteuse et plus difficiles à aérer. Le courant électrique est distribué dans l'usine au moyen de conducteurs plats tantôt en cuivre, tantôt en aluminium. On sait qu'il suffit de 48 kilogrammes de ce métal pour remplacer 100 kilogrammes de cuivre dans cet emploi et qu'il y a avantage par suite à effectuer la substitution dès que la valeur de l'aluminium n'atteint pas le double de l'a valeur du cuivre. Son emploi ne peut, d'ailleurs, présenter aucun inconvénient à l'intérieur des usines; il est tout indiqué dans le cas des usines qui produisent l'aluminium.

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Courtier

FIG. 3.

par cuve est de 450 mètres cubes. Malgré l'importance de ces divers chiffres, la chaleur arrive à être parfois gênante en certains points de la halle, surtout au moment delà coulée. Pour l'atténuer, ou a préféré, dans d'autres usines, diminuer la largeur des halles et y placer dans le sens transversal des rangées comprenant alternativement deux- et trois cuves, dont les longs côtés sont parallèles à ceux du bâtiment. Avec cette disposition en échiquier, la distance minimum entre deux cuves est augmentée et les inégalités de répartition de la température se trouvent atténuées.

Conduite du travail. — La mise en train des cuves est la partie délicate de la fabrication de raluminium. Pour l'effectuer, on met les anodes en contact avec le fond de la cuve, on recouvre celui-ci, sur une épaisseur convenable, d'un mélange de fluorure et d'alumine, puis on donne le courant avec précaution, de manière à provoquer la fusion du mélange. Celle-ci une fois obtenue, on relève progressivement les anodes tout en ajoutant de nouvelles quantités de mélange jusqu'à remplissage complet de la cuve. La distillation partielle du goudron entrant dans la composition du revêtement se produit à ce moment et tend à refroidir le bain ; or un refroidissement trop accentué peut provoquer la formation d'un magma pâteux de cryoTome XVI, 1909.

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