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sente une allure rubannée très nette. La barytine et la fluorine ne jouent qu'un faible rôle ; elles se rencontrent parfois dans les parties centrales des filons, en bandes parallèles aux bandes de quartz. Ce n'est que rarement que l'on remarque dans les gîtes des débris triturés du terrain encaissant. Le seul minerai utilisable est la galène qui, dans ce district, est associée au quartz et non aux autres gangues. Dans un chantier du filon principal (au niveau le plus élevé sur la branche Sud, entre h et o), on a trouvé de la blende en quantité notable. La chalcopyrite est assez fréquente soit dans le quartz, soit, plus souvent et plus abondamment, dans les salbandes et particulièrement dans celle du mur. Parfois le seul minerai est de la pyrite de fer inexploitable. Les schistes et surtout les quartzites renferment accidentellement de la pyrite, de la chalcopyrtie, du mispickel et de la sidérose. La galène est argentifère; en moyenne, au cours de l'exploitation, on a obtenu des minerais à 70 p. 100 de plomb tenant 450 grammes d'argent à la tonne. Mais cette richesse a été souvent dépassée : dans certains chantiers on a atteint 900 grammes à 1 .000 grammes par tonne de produit. La sulfure de plomb est assez souvent disséminé dans sa gangue où il forme pourtant aussi des veinules assez larges et des rognons volumineux ; de la sorte, un enrichissement par lavage était nécessaire pour tirer parti de la totalité du tout venant ; cependant, dans la partie Ouest du filon Napoléon, le gîte se concentrait en une veine de galène massive placée à son mur et qui a atteint jusqu'à 60 centimètres. Il existe, dans le district de l'Oued Allouba, plusieurs filons quartzeux présentant les mêmes caractères que ceux de l'Oued Kseub ; les uns sont stériles aux affleurements et n'ont pas été explorés, d'autres ont été l'ob-

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jet de fouilles peu développées. Le gîte principal de ce quartier est un dyke de porphyre pétrosiliceux accompagné de veines métallifères. Il est dirigé du N. 40° W. vers le S. 40° S. ; ses affleurements se suivent sur la rive gauche de l'Oued Allouba, presque parallèlement au fond du ravin ; il porte le nom de filon Abeille ; vers l'Est, il parait rejeté vers le Nord, sur la- rive droite où il est appelé filon André ; il plonge vers le Sud sous un angle de 70° ; sa puissance varie de 2 à 4 mètres. La roche éruptive qui constitue ce dyke est très altérée et très désagrégée; même dans les travaux éloignés de la surface, elle reste très ébouleuse. Les veines métallifères qu'elle contient courent tantôt 12 3 ^ 5' à son toit, tantôt à son mur, tantôt à ses deux épontes, la traversent parfois et souvent aussi pénètrent dans les schistes encaissants ; elles renferment de la galène avec gangue de I '•• ! | . barytine, de fluorine et de quartz ; la première de ces _S^50 gangues prédomine dans les FIG. 2. — Coupe verticale veines voisines de la roche érup- du filon Abeille au y- niveau. tive ou qui y sont encaissées ; les 1 et "). — Quartz et pyrite de fer. 2. — Barytine et galène. filonnets deviennent plus quart3. — Fluorine et galène. zeux à mesure qu'ils pénètrent ■S. — Porphyre. plus loin dans les schistes. Voici une coupe du gite relevée dans un des chantiers {fig. 2). La teneur moyenne en argent des minerais est égale à celle des produits du district de l'Oued Kseub. Un enrichissement notable a été constaté dans une veinule du mur du dyke dite « Veine argentifère », qui présentait parfois une épaisseur de 30 centimètres de galène mas-