Annales des Mines (1910, série 10, volume 17)
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LES GISEMENTS METALLIFERES
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seigné sur son extension en direction et sur sa puissance réduite. Un puits dans le toit a recoupé l'aval-pendage du gite à environ 80 mètres de distance verticale des affleurements les plus hauts ; l'épaisseur du calcaire est réduite à 10 mètres; mais sa teneur moyenne paraît plus élevée qu'un surface. Naturellement c'est la smithsonite qui domine au voisinage des affleurements; un peu de blende, de cérusite et de galène s'y mêlent; le dernier minerai est souvent en imprégnation dans des bandes de dolomie. parallèles aux épontes ; à 50 mètres de profondeur, la blende commence à jouer un rôle important et, à 80, elle occupe les 2/3 de la hauteur du paquet liasique, à compter du mur; la zone du toit tient des minerais oxydés. Etant données les pertes au feu (30 p. 100), il semble que la calamine n'existe qu'à l'état de traces. Selon les appréciations de l'exploitant, on peut, dans les conditions actuelles, compter la smithsonite pour 2/3 et la blende pour 1/3 dans la masse délimitée par les travaux ; la teneur moyenne de l'ensemble serait de 13,50 p. 100. La galène, pauvre en argent, ne compte que très peu. Outre le calcaire, les gangues sont de la limonite, de la calcite et de la barytine. Le plan d'exploitation adopté pour le moment consiste ' à pratiquer des abatages à ciel ouvert ou souterrains aussi larges que possible, à ne faire aucun triage au chantier, à diminuer considérablement la proportion du minerai marchand obtenu par scheidage et à laver la majeure partie de la production. Une première laverie avait été construite et a été détruite par un incendie ; on en construit une autre qui sera capable de passer de 150 à 200 tonnes de tout venant par jour et de donner 45 tonnes de produits marchands (smithsonite à 30 p. 100 à l'état cru et blonde à 45 p. 100). La calcination du minerai, en roche s'effectue dans des fours à cuve, celles des terres dans des fours Oxland.
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Connu depuis 1851, le gîte de Maazis a toujours été peu activement exploité ; nous ne connaissons pas les données relatives aux exercicés antérieurs à 1875; depuis cette date, tout travail sérieux a été suspendu à deux reprises (pendant six ans et pendant quatorze ans). La production maximum a dépassé légèrement3.200 tonnes; la moyenne est de 1.087 tonnes, dont 732 de smithsonite, 325 de blende et 30 de galène. Au djebel Masser, la masse liasique est plus grande qu'à Maazis ; elle semble là avoir pour substratum les schistes anciens ; en un point, à l'Ouest de la concession, il existe cependant un affleurement d'arkose sans doute permienne. Les caractères des gites sont ceux qui viennent d'être indiqués, mais jusqu'ici on ne s'est pas préoccupé de l'utilisation possible du calcaire imprégné de minerai ; l'exploitation a porté sur des veines de smithsonite, tenant aussi de la blende, de la galène et de la cérusite, encaissées dans le lias ou situées au contact de ce terrain et des schistes sous-jacents; la puissance de ces veines a parfois atteint et dépassé l m ,5U, mais le plus souvent elle n'avaient que 25 à 30 centimètres d'épaisseur ; là encore, outre qu'elle était mélangée aux minerais de zinc, la galène était souvent en rognons dans des lits dolomitiques; en certains travaux, la pyrite de fer était assez abondante; la phosphorite zincifère existe aussi au Djebel Tournai (Ouest de la concession). L'exploitation de ces gisements a encore été moins active que celle des précédents ; depuis 1890, on relève, avec une interruption de cinq ans, une moyenne de 480 tonnes de smithsonite et de 5 tonnes de galène. On n'a pour ainsi dire pas extrait de blende. Au Filaoucen, les gîtes sont encaissés dans une bande délias dont la largeur ne dépasse guère 100 mètres, qui court du N.-N.-E. au S.-S.-W; elle est comprise entre