Annales des Mines (1910, série 10, volume 17)
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LES GISEMENTS MÉTALLIFÈRES DE L'ALGÉRIE LES GISEMENTS
Les mines de l'Ouarsenis sont exploitées depuis 1891 (*) ; le tableau suivant qui donne les quantités de minerais marchands à l'état cru tirées depuis l'origine de l'entreprise des différents amas, fait connaître l'importance relative de ceux-ci. SMITHSONITE GITES
en
TERRE
roche
46.600 44^234
5.730
BLENDE
GALÈNE
>,
22
» '11
l
»
explor&tioi
1.000
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1 . fi&2 1U. 075 7.091
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»
130.373
5.730
189
34
La production annuelle en minerai calciné n'a jamais atteint 9. 000 tonnes, avec une moyenne de 5.200 tonnes (**) . Au Sud et au Nord-Est de l'Ouarsenis et dans la haute vallée de l'Oued-Fodda, des indices zincifères viennent d'être signalés dans des calcaires probablement liasiques. Il y a peu de chose à dire du gîte de Dj ahamama (31) ; il est intercalé entre des schistes siluriens et des calcaires liasiques; son remplissage est principalement constitué par des matières ferrugineuses faiblement zincifères au milieu desquelles la smithsonite s'isole en boules ou en filets ; il semble qu'en profondeur la proportion du minerai augmente assez notablement ; de la calamine et de la galène se trouvent mêlées en petites quantités à l'espèce (*) Le gîte du Grand Pic est signalé par Ville dans sa Notice minémlogique sur les provinces d'Qran el d'Alger (1856) ; celui de Bel Khairet a été indiqué pour la première fois par Badinsky, garde-mines à Tenès (1860), et celui de la Sra Abd el Kader, par Nicaise, géologue attaché au Service des Mines (1863) ; c'est à ce dernier qu'est due la première étude géologique du massif jurassique de l'Ouarsenis. (**) Soit, au total, 98.835 tonnes de calamine calcinée, 189 tonnes de blende et 34 de galène.
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minérale prédominante. La masse minérale est actuellement connue sur environ 40 mètres de hauteur et sur 150 mètres suivant sa plus grande dimension horizontale qui est dirigée de l'Ouest vers l'Est ; son épaisseur peut varier de 15 à 40 mètres; sa forme est peu régulière. La mine est exploitée depuis 1903 ; avec une production annuelle moyenne de 757 tonnes de minerai à 36 p. #00 après calcination. On en a aussi sorti une assez grande quantité de terres (6.000 tonnes), actuellement inutilisées et titrant en moyenne 20 p. 100 (*). B.
MÉTALLIFÈRES DE L'ALGÉRIE
— GÎTES DE CDIVRE.
Plusieurs concessions de mines de cuivre ont été anciennement instituées (**) ; les unes sont situées aux environs de Ténès, les autres dans les collines qui bordent la mer entre cette dernière ville et Cherchell, les dernières dans le massif de Blida ; aucune d'elles n'est actuellement exploitée; d'ailleurs, dans certaines, on s'est borné à effectuer des travaux de recherche très incomplets, et chaque fois qu'un essai d'exploitation a été tenté, il a abouti à un insuccès. Tous les gîtes dont il s'agit sont filoniens ; ils sont encaissés dans des terrains d'âge très variable : grès du miocène inférieur, marnes du crétacé supérieur et de l'éocène moyen, dans la région de Ténès; — marnes noires du sénoniens dans la zone des collines littorales situées entre les Zaccar et la mer ; — schistes et quartzites siluriens et schistes néocomiens, dans le massif de Blida. Us sont, d'ailleurs, parfaitement identiques entre eux : ce sont des filons de sidérose trans(*) Quelques affleurements zincifères, plombeux et cuivreux ont aussi été signalés dans les calcaires liasiques aux environs de Palestro. (**) Ce sont les concessions de Taffilès (32), de l'Oued Allela (33) du cap Ténès (34), de Beni Aquil (35), de Gouraya (36), de Messelmoun (37) de Mouzaia (38,, de l'Oued Merdja (39) et de l'Oued el Kébir (40)