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de la surface, se rejoignaient pour se séparer et diminuer d'extension en profondeur ; cependant il semble que la colonne de l'Ouest présente, après un passage étroit, un élargissement au 12 e niveau. Selon la période, le mode de préparation ou de transformation des minerais a varié. Au début, la production, qui était exclusivement constituée par des minerais plombeux, était obtenue par un triage à la main et par un lavage qui n'était pas poussé très loin ; l'existence des minerais de zinc et de cuivre a conduit à compliquer la préparation mécanique; pour utiliser les minerais cuprifères complexes, on a, à partir de 1889, effectué une fusion pour mattes (*); de plus, la très faible quantité depyrite argentifère qui a été vendue l'a été après un grillage qui la débarrassait de partie de son soufre. L'exploration a commencé en 1846 et dès l'octroi de la concession (1849), l'exploitation a été entreprise. Les travaux ont été suspendus en 1893; la production annuelle moyenne avait été de 6.500 tonnes environ, dont il ne m'est pas possible de faire la répartition entre les diverses catégories déminerai obtenues. De 1899 à la fin de 1903, on essaya de reprendre les travaux anciens : 8 à 9.000 tonnes de produits ont été obtenues sur lesquelles 4 à 5.000 de minerais oxydés du plomb tenant 12 à 15 p. 100 de ce métal, environ 650 grammes d'argent et de 7 grammes d'or par tonne ; une bonne partie de l'extraction était constituée par du minerai, à fondre sur place ou à laver et n'a pas été amenée à l'état marchand. Une nouvelle reprise a eu lieu en 1907 et 1908 ; on releva quelques galeries et on tria partie des déblais (*) Trois fours de fusion avaient été construits au bord de la mer au lieu dit la Messida, chacun d'eux donnant journellement environ 2.500 kilogrammes de mattes tenant de 22 à 25 p. 100 de cuivre, de k " à 10 p. 100 de zinc, de 2 «,500 à 2^,800 d'argent et de 16 à 20 grammes d'or à la tonne.

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de l'ancienne exploitation; 1.500 tonnes d'oxydes plombeux ont été obtenus en 1907 et 3.616 tonnes de mixtes en 1908. Il y a lieu de noter que, malgré d'assez nombreuses recherches, on n'a, aux environs d'Oum Theboul, trouvé aucun gîte de plomb ou de zinc qui méritât de retenir l'attention. 4° Aurès. — L'exception dont je parlais tout au début de ce paragraphe est celle des gîtes de Taghit (52), dans l'Aurès. Bien que, à un moment donné, les seuls minerais mercuriels qu'ils renferment aient retenu l'attention de l'exploitant, je les décris ici parce que la galène et la blende dominent dans leur remplissage. La structure de l'Aurès est relativement simple. « Un anticlinalinfracrétacé à noyau jurassique (axe du Lazereg), dirigé du Sud-Ouest au Nord-Est, s'infléchit à son extrémité Nord pour former l'axe des dômes du Ohélia et du djebel Amamra. Symétriquement disposés de part et d'autre, deux synclinaux, aigus à leur pointe Nord, vont en s'élargissantversle Sud-Ouest : ce sont le synclinal du Mahmel, à l'Ouest, celui de l'Ahmar Kaddou, à l'Est (*). » Les gîtes de Taghit sont encaissés dans le néocomien constitué par des bancs alternants de calcaires, déniâmes et de grès, avec prédominance de ces deux dernières formations. Les gisements sont des filons bien réglés, presque verticaux, dirigés N.N.W.-S.S.E. ou N.-S., c'est-àdire sensiblement normaux à la stratification. Leur remplissage est constitué par de la blende accompagnée de smithsonite, de la galène et du cinabre, dans des gangues de quartz, decalcite, de barytine et de limonite. Un filon croiseur orienté E. 20° N.-W. 20° S. renferme un peu (*) A. BERNARD et E. FICHEUR, loc. cit., pp. 430 et 431 ; — E. les Plissements de VAurès (C. R. A. S., CXXVI, 1898, p. 1826).

FICHEUR,