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ron, la surface de sa section varie de 80 à 150 mètres carrés. La partie centrale du remplissage est constituée par de la calamine très compacte mélangée d'une manière intime à de la cérusite; ce minerai paraît constituer à peu près le quart de la masse totale ; il disparaît d'ailleurs à 25 mètres de la surface ; il est alors remplacé par de la smithsonite blanche zonée, à bonne teneur, qui, dans les parties hautes du gîte, entoure le silicate et par du carbonate de plomb pulvérulent analogue à celui des gisements du djebel Felten proprement dit ; en ce point, la cérusite contient un peu plus d'argent que celle des fractures situées plus à l'Ouest (250 grammes pour 52 p. 100 de plomb). L'exploitation de ce gisement n'est pas commencée. Dans le mamelon de Sidi Rouman (80), au Sud-Est de la mechta Klelil, le contact entre l'aptien et le sénonien s'effectue localement le long d'une faille Est-Ouest, qui a permis la transformation partielle des calcaires en minerai de plomb. Le gîte dont la puissance moyenne est d'environ 4 mètres est limité vers l'Ouest par une cassure qui lui est normale. Le minerai principal est de la cérusite dont la teneur est assez variable (de 20 à 50 p. 100) ; on a constaté un enrichissement assez notable en profondeur, cependant que la galène, qui commence à apparaître à 20 mètres de la surface, devient plus fréquente, mais sans pour cela que sa proportion excède 1 /20 de la masse totale; commeaux environs du Chabet Dahala, de petites quantités, d'argent existent dans les produits (280 grammes pour une teneur de 42p. 100 en plomb); on rencontre accidentellement un peu de mimétèse, de pyromorphite, de wulfénite et de vanadinite. La cassure Nord-Sud dont il est parlé plus haut est remplie par de l'argile qui, par places, tient d'assez nombreux blocs de smithsonite à 30-40 p. 100 de zinc; ce même minerai forme aussi, sur les parois de la fente, des

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placages dont l'épaisseur est inférieure à 10 centimètres. Une exploitation peu active porte sur ce gîte de Sidi Rouman; elle a fourni en moyenne, depuis 1906, 563 tonnes de cérusite par an. La dernière masse calcaire comprend deux groupes de gisements : ceux dits des Oulad Sellem (81), sur son flanc Sud-Ouest et ceux du djebel Guendou (82), sur son flanc Nord-Ouest. Les premiers sont des fractures dirigées E. 15° N.-W. 15° S. que recoupent en les rejetant d'autres cassures Nord-Sud ne contenant que de l'argile ou de la calcite ; l'épaisseur réduite des gîtes varie de l'un à l'autre ; 30 centimètres et 75 centimètres paraissent les limites extrêmes. Le minerai principal est la smithsonite riche (40 p. 100 à l'état cru) ; mais, en certaines régions, la galène est à peu près aussi abondante que le carbonate de zinc. La cérusite est rare, tandis que la calamine forme parfois des veinules peu larges. Quatre fractures sont en cours d'exploration. Le minerai du djebel Guendou est aussi déposé dans des diaclases des calcaires aptiens qui, ici, sont dirigés N. 60° W.-S. 60° E. ; exceptionnellement, dans cette région, une fente presque Nord-Sud remplie de calamine riche présentant, sur une quinzaine de mètres de longueur et 25 de hauteur, une épaisseur qui va. jusqu'à 15 centimètres. L'autre système de cassure, qui a d'ailleurs été l'objet de travaux anciens, a été exploré avec soin; les résultats intéressants qui ont été obtenus sont résumés ci-dessous. Dans une première cassure on a reconnu deux colonnes riches, obliques sur la direction de la fracture (plongée vers l'Ouest) ; celle de l'Est, qui a été exploitée par les anciens (*), sur environ 2 mètres de hauteur, est consti*

Les Romains, d'après les objets en poterie que l'on a trouvés.