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Annales des Mines (1910, série 10, volume 17)

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mam N'bail (85). Celui-ci est d'abord dirigé du Sud au Nord sur 1 kilomètre environ à compter de l'Oued el Hammam ; puis il se recourbe vers l'Est sur 500 mètres ; des deux côtés, il parait finir en pointe. Le pendage des couches s'effectue, au moins aux environs du gîte principal, vers l'intérieur de la courbe que dessinent leurs parties hautes; très raide près de la surface, il diminue notablement en profondeur. La métasomatose a porté sur la partie supérieure des bancs ; de la sorte le gisement a ces calcaires pour mur et, pour toit, des argiles rouges ou violettes de 2 à 5 mètres d'épaisseur qui le séparent des marnes à gyp se La traversée horizontale de la masse minérale a varié d'un niveau à l'autre et, parfois aussi, suivant les points d'un même niveau. Dans la coupe verticale ci-dessous (fig. 11), ces traversées sont indiquées avec les cotes. On voit qu'elles ont oscillé entre un minimum de 10 mètres et un maximum de 25. Cette coupe montre, de plus, que le gîte est maintenant connu sur une hauteur de 140 mètres, ce qui correspond à une longueur de 213 mètres suivant sa pente. En direction, il ne dépasse pas, vers le Nord, le crochet formé par les bancs qui l'encaissent et s'étend à environ 200 mètres au Sud de ce point; plus au Sud, mais après un passage stérile de 200 mètres, on retrouve son prolongement; il se continue sans doute par les affleurements voisins de la source chaude, situés sur les ileux rives de la rivière et sur lesquels ont été faites des fouilles anciennes et, enfin, à l km ,500 au Sud de la masse principale, par le petit amas de la Sauvinière (*), dont un millier de tonnes de minerai ont été sorties jadis. Dans cette région, il semble que le pendage des traver(*) A moins que ce gîte de la Sauvinière ne provienne de la transformation de calcaires liasiques.

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tins s'effectue vers l'Ouest. On peut supposer que le gisement de Hammam N'bail est constitué par une série de lentilles alignées du Nord au Sud comme les couches qui les contiennent; mais une seule, celle du Nord, présente jusqu'ici une importance réelle.

FIG. 11.

— Coupe verticale du gîte de Nador.

Son remplissage varie assez notablement avec la profondeur. Dans les parties hautes, il était formé presque exclusivement de smithsonite ferrugineuse, à assez haute teneur en plomb et en antimoine. Le premier de ces métaux existait sous la quadruple forme de galène, de cérusite, de mimetèse et de nadorite ; cette dernière espèce était la plus abondante et formait, au milieu de la masse, des veinules atteignant 10 centimètres d'épais-