Annales des Mines (1910, série 10, volume 17)
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du lias et du crétacé, soit dans les calcaires du premier deces deux étages géologiques; dans ce cas, ils sont desfractures dirigées soit du Sud-Ouest vers le Nord-Èst r c'est-à-dire parallèlement au contact dont il vient d'êtreparlé, soit du Sud-Est vers le Nord-Ouest ; lorsqu'ils présentent cette dernière orientation, ils sont en général dénués d'intérêt. Les minerais forment, quel que soit leur gisement, des colonnes riches assez nombreuses,, mais de faible extension suivant la direction (dimension, inférieure à 30 mètres); leur puissance réduite peut varier de 30 centimètres à 2 mètres. La smithsonite est le seul minerai utilisable ; la teneur des produits oscille de30 à 45 p. 100 à l'état cru. On a rencontré un peu decérusite et de cuivre gris dans les travaux de recherches. L'exploitation n'a été commencée qu'au cours de l'année dernière et avait fourni, au 1 er janvier 1909, 277 tonnes, de minerais calcinés à 47 p. 100 de zinc. 9° Région des chotts constantmois. — Cette région ressemble fort à celle des plaines sétifiennes. C'est encoreune zone de hautes terres dont les parties les moins élevées sont occupées par des nappes d'eau salée dont certaines sont fort étendues (le Tarf a plus de 200 kilomètres carrés). Les sédiments oligocènes, pliocènes et quaternaires couvrentla majeure partie de la surface et, trouant ce manteau, se font jour des collines basses ou des chaînons isolés d'un relief plus grand ; les premières sont souvent formées par les argiles gypsifères du trias, lesautres par les assises du jurassique et du crétacé. Par leur continuité, les djebels Bou Arif et Fedjoudj, situés au. bord Sud des plaines, diffèrent des massifs courts dispersésduns la partie Nord de cette région. Comme dans lesmonts de Batna, la direction des plissements est ici S.W.-N.E. Dans les pâtés montagneux de YHanout (108), da Marzel (109) de YAnk el Djemel (110) et du Sidi Rgheiss-
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{111) on a signalé à la fois des gites de cuivre gris avec azurite et malachite et des gîtes de smithsonite qui tous sont encaissés dans les calcaires récifaux de l'aptien ; dans cet étage, il existe aussi des cassures peu étendues incrustées par delà phosphorite.En certains points decette zone Nord l'exploration n'a jusqu'ici conduit qu'à des résultats .sans grand intérêt ; en d'autres, elle est encore à ses débuts. . Le djebel Bou Arif est formé, sur une cinquantaine de ■kilomètres de longueur, par un anticlinal simple des •couches de l'infracrétacé ; le néocomien, représenté par -des marnes et des grès, n'affleure que dans les parties centrales de la chaîne et surtout à l'Est d'El Mahder ; l'aptien est constitué par des marnes et des calcaires récifaux ; c'est cet étage qui occupe la plus grande surface; le cénomanien également marno-calcaire n'apparaît que dans les contreforts du massif montagneux. Tous les gîtes que j'ai à décrire sont encaissés dans d'aptien; il semble que, jusqu'ici, on n'ait observé aucune minéralisation dans les assises (cénomanien-turoniensénonien), qui surmontent cet étage. Avant 1875, l'exploration de la région alors très boisée a commencé; elle a conduit à la reconnaissance de très nombreuses veinules contenant delà galène, de la blende, du cuivre gris et les divers produits de leur altération ,par les agents atmosphériques. Séparés des gîtes sulfurés, de petits amas ou de simples encroûtements de smithsonite avaient aussi été découverts. Mais c'est avec raison que Tissot déclarait en 1882 qu'aucun de ses indices ne présentait assez d'étendue pour qu'on y pût logiquement entreprendre des travaux méthodiques de quelque importance. Ces indications restent exactes en grande partie ; pourtant, en quelques points, des gîtes de minerais oxydés assez intéressants ont été explorés et exploités. A l'extrémité Ouest du Bou Arif, dans le coudiat