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RAPPORTS SUR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS

RAPPORTS SDR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS

moyenne correspondant à la longueur sur laquelle le train doit être arrêté ; Détermination du freinage nécessaire pour empêcher les dérives par la condition que les parties de train, supposées au repos sur la déclivité maximum de la ligne, ne puissent se mettre en mouvement sous l'action de la gravité, en admettant un coefficient de frottement de 0,140

7° Inviter la Compagnie du Midi à s'entendre avec les réseaux voisins pour réaliser l'uniformité des tableaux de freinage ; 8° Enfin, M. Bernheim remarque, en terminant, que r tout en demandant la revision des règles du freinage à main, M. le Ministre n'en conservera pas moins son plein droit d'exiger des administrations de chemins de fer la plus grande diligence dans l'organisation d'essais d'application des freins continus aux trains de marchandises. Ces conclusions ont été communiquées à la Compagnie du Midi, qui a produit sa réponse dans une lettre du 24 décembre 1907 jointe au dossier. . Avant de passer en revue les questions soulevées par les Ingénieurs du Contrôle, il nous paraît nécessaire de répondre à l'observation générale formulée par M. le Directeur du Contrôle au début de ses conclusions, à savoir que la circulaire ministérielle du 6 juillet 1901 n'a pu avoir pour objet, en prescrivant la revision des règles de freinage, de réduire le poids freiné sur les fortes déclivités par rapport aux errements antérieurs. Les règles de freinage doivent être établies en tenant compte de l'expérience acquise, de façon à donner, sinon une sécurité absolue, que l'on ne peut jamais se flatter d'obtenir, du moins de très sérieuses garanties pratiques de sécurité, dans les diverses circonstances de marche des trains. Ces règles établies, il y a lieu, croyons-nous, de les appliquer sans trop se préoccuper des divergences qu'elles peuvent présenter avec les règles en vigueur, d'autant plus que celles-ci étant fixées d'après le nombre des wagons, et celles-là d'après le tonnage, il ne peut guère être fait de rapprochement entre elles. Ce n'est pas à dire, d'ailleurs, que les règles posées doivent être considérées comme intangibles. Il convient de les reviser, — et c'est ce que nous ferons, — si l'on estime qu'elles ne donnent pas de garanties de sécurité suffisantes ; mais-

{m'Les critiques des Ingénieurs du Contrôle du Midi ont

une portée générale intéressant tous les réseaux. Dans ces conditions, le Comité a estimé que la Commission ne devait pas considérer les règles de 1901 comme intangibles et il n'a fixé aucune limite à son étude. Les conclusions de MM. Bernheim et Cadart tendaient à inviter la Compagnie du Midi à présenter de nouvelles règles de freinage sur les bases suivantes : 1° Substitution de la proportion du poids ou du nombre des essieux freinés à celle des wagons freinés ; 2° Détermination des coefficients de freinage de la charge remorquée sans faire état des moyens d'arrêt delà locomotive ; 2° Détermination du freinage nécessaire pour empêcher la dérive en adoptant un coefficient de frottement inférieur à 0,140 et convenablement approprié aux déclivités exceptionnelles du réseau; 4° Etablir une corrélation entre les conditions d'établissement de la timonerie des véhicules et les coefficients de sécurité à introduire dans la formule du freinage ; 5° Adoption d'une forme aussi simple que possible pour les tableaux de freinage à donner aux agents ; 6° Tenir compte, en cas de détresse ou de marche lente, de l'abandon d'un des freins par le conducteur chargé de la protection, afin d'éviter les marches en dérive qui pourraient se produire si un attelage se rompait au moment du démarrage ou de la reprise de vitesse;