Annales des Mines (1910, série 10, volume 17)
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RAPPORTS SUR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS
RAPPORTS SUR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS
chaque train commun, les règles relatives à sa composition . L'établissement des règles de freinage est déjà chose compliquée pour un réseau. S'il fallait réaliser l'ententeentre toutes les Compagnies pour avoir une règle unique,, cela équivaudrait à ajourner la question sine die.
La Commission ne peut, à cet égard, que lui recommander de s'inspirer de ce qu'a fait récemment la Compagnie de l'Est, dont les nouvelles règles de freinage •ont été approuvées par une décision du 4 septembre 1906. Il y aura lieu dans cette étude d'éviter de multiplier, outre mesure, les tableaux de freinage et d'adopter, •dans ce but, un freinage unique pour des sections de lignes dont les déclivités maxima sont rapprochées. Le •.poids freiné varie, en effet, de 1/100 de la charge du train environ, par chaque millimètre de pente. Il n'y a -donc pas d'avantages très sérieux, au point de vue de l'exploitation, à multiplier le nombre des sections et à ■établir des tableaux de freinage différents pour des sections à peu près semblables. Il suffit de jeter un coup d'œil sur les tableaux B et C du livret pour constater •que, sur nombre d'entre eux, les poids freinés correspondant à une même charge diffèrent de quelques tonnes rseulement ; on pourrait donc sans inconvénient les fondre en un seul. Dans le même ordre d'idées, nous estimons qu'il n'y a pas lieu d'adopter une formule spéciale pour les dérives ■comportant un poids freiné de 24 tonnes au plus, comme l'a fait la Compagnie du Midi, dans le but de réduire le poids freiné de 1, 2 ou 3 tonnes. Ces réductions sont trop faibles pour présenter de sérieux avantages au point de vue de l'exploitation. Il conviendrait, en outre, que, pour la détermination -du freinage, la Compagnie fît des groupements de machines plus judicieux, et déterminât le freinage pour la machine du groupement qui donne le poids freiné disponible le plus faible ; c'est ce qui ne semble pas avoir été fait.
§ 8. — FREINAGE DES TRAINS DE MARCHANDISES AU FREIN CONTINU.
Les droits du ministre ne sauraient être épuisés pail'approbation qu'il donne à un règlement de freinage à main pour les trains de marchandises ou mixtes, et la réserve proposée par le service du contrôle, au sujet del'extension du frein continu aux trains de marchandises,., nous paraît complètement inutile. Cette question est d'ailleurs à l'ordre du jour. Elle soulève des difficultés d'ordre technique et financier, qui sont loin d'être entièrement résolues. Il n'}" a lieu ni de- ' la discuter ni de la retenir à l'occasion de l'examen d'un» règlement sur le freinage à main qui devra être nécessairement maintenu en usage pendant de longues années=encore, quoi qu'il arrive.
IL — OBSERVATIONS CONCERNANT LES PROPOSITIONS DE LA COMPAGNIE DU MIDI.
La Commission constate que les propositions de la Compagnie du Midi ne forment pas un ensemble bienn coordonné, et, si elle n'était pas amenée pour des raisons de principe à rejeter ces propositions, elle serait fort en peine d'indiquer les modifications qui devraient y être apportées. Le travail doit donc être entièrement refait.
Si l'on consulte, par exemple, le tableau 25 B du livret, troisième épreuve, on constate, d'une part, qu'il y a un freinage unique pour les machines 302-501, 601-701,