Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1910, série 10, volume 17)

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RAPPORTS

SUR LE

FREINAGE A

MAIN

DES

TRAINS

751, 2001, 2051,4001, alors que les poids freinés disponibles de ces machines, sur la pente considérée, sont respectivement : 42 , 35 , 38, 50 , 51, 52 , 57 et 63 tonnes, et, d'autre part, que l'on a fait des groupements différents pour les machines 1301-1401, 1801 et 1901, dont les poids freinés disponibles varient de 42 à 45 tonnes et sont compris par suite, entre les limites minimaet maxima de la précédente catégorie. Il semble que cette seconde catégorie eût pu être fusionnée avec la première. En tout cas, on ne s'explique pas, que, après avoir établi un même freinage pour des machines dont le poids freiné disponible peut présenter des écarts de 30 tonnes environ, on puisse éprouver le besoin de corriger les poids indiqués lorsque les tenders accouplés aux machines ne sont pas ceux de la série, alors qu'il n'en peut résulter qu'une modification de quelques tonnes dans les résultats finaux. Enfin, nous sommes d'avis que la Compagnie devrait joindre des graphiques à ses propositions soumises à l'Administration. Ces graphiques sont, sinon indispensables, du moins très utiles pour permettre de vérifier si les règles de freinage proposées satisfont, dans les limites de charge que l'on s'est fixées pour chaque type de machines, aux deux lois du freinage pour l'arrêt et pour la dérive. Si l'on désigne pas /,' et X les coefficients de freinagedéfinis par les deux formules (1) et (9) : A' — -———• v(dérive),

1.000? 2 4 24 — 0,0006 ) V 2 t.OOOsp,

arrêt)

Par P le poids, en tonnes, d'un train remorqué par une machine dont le poids total, tender compris, est M et le poids freiné M' ;

RAPPORTS SUR LE

FREINAGE

A MAIN

DES

TRAINS

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Par p 0 le poids freiné disponible de la machine pour la déclivité et la vitesse considérées, c'est-à-dire la différence entre le poids freiné total de la machine M' et le poids nécessaire pour l'arrêt de la machine XM ; Par a le poids du fourgon freiné ou du groupe des fourgons freinés de la tête du train ; Le poids p du train qu'il sera nécessaire de freiner sera donné par la plus grande des valeurs de p dans les deux formules ci-dessous : .(12)

p = XP — p 0

dans laquelle (13)

p

0

(arrêts normaux),

= M' — XM, et

p = X'(P — a) + a = X'P + ft(l — X')

(arrêt de la dérive).

Dans le cas où tous les essieux du ou des fourgons freinés de tête ne seraient pas freinés, et où la charge des essieux freinés serait a 0 seulement, a 0 étant inférieur à a, cette dernière formule serait remplacée par la suivante : (13 bis)

p = X(P — a) + a 0 .

Si, sur un graphique, on représente, en prenant pour abscisses les charges remorquées et pour ordonnées les poids freinés, la règle de freinage proposée pour une section donnée et un groupe .de machines déterminé, cette règle doit se traduire par une ligne à échelons {fig. 5) qui enveloppera les deux droites représentées par les équations (12) et (13) précédentes, limitées aux charges -maxima que l'on s'est fixées. Il suffit alors d'un coup d'œil jeté sur ces graphiques pour apprécier si la loi est convenablement établie. En dessinant ce graphique pour le tableau 25 B précité, on constate que le freinage proposé pour les machines 302-501, etc., 4001, satisfait à la loi de la dérive, mais qu'il coupe les droites d'arrêt de toutes les machines sauf celles de la machine 4001.