Annales des Mines (1910, série 10, volume 17)
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LA RADIOACTIVITÉ DES SOURCES THERMALES
La radioactivité moyenne et la puissance radioactive sont les deux valeurs caractéristiques de la radioactivité d'une station. Elles seraient intéressantes à déterminer, d'une façon générale. Pour les sources riches en gaz, il faudra naturellement faire intervenir, dans le calcul, la radioactivité et le débit gazeux. L'idée première qui dirigea Curie et Laborde dans leurs premières recherches sur la radioactivité des sources thermales, était que l'on trouverait peut-être, dans cette considération, la clé des propriétés thérapeutiques de certaines eaux à faible minéralisation comme celles de Plombières. On voit combien cette quantité de radium mis en jeu est infime, d'autant plus que Plombières se fait remarquer et par l'abondance de ses eaux et par leur forte radioactivité moyenne (*). En ce qui concerne la nature de l'émanation, nous avons constaté, sur l'eau de la source des Capucins, que trois mesures successives séparées par deux intervalles de quatre jours correspondaient à une perte de l'activité égale à la moitié. Il s'agit donc bien de l'émanation du radium. Nous n'avons d'ailleurs pas poussé plus loin cette étude. RADIOACTIVITÉ DES EAUX THERMALES VOSGIENNES.
Sources des stations balnéaires. — La géologie de Plombières et de ses environs est parfaitement décrite dans l'ouvrage de Jutier et Lefort, auquel nous avons déjà emprunté de nombreux documents. A cet ouvrage sont annexés un plan de la ville et des sources, une carte géo(*) Au cours de ces recherches, nous avons pensé qu'il serait intéressant de suivre, de Paris, à intervalles réguliers, la radioactivité d'une eau pendant un temps assez long et, dans ce but, nous avons fait toutes les semaines, du mois d'octobre 1908 au mois de juillet 1909, la mesure de la radioactivité de l'eau de la source n° 2 de la galerie des Savonneuses. Malheureusement un certain nombre d'erreurs dans le prélèvement des échantillons, dont nous nous sommes aperçu par la suite, mus ont mis dans la nécessité de rejeter les résultats obtenus.
DE PLOMBIÈRES ET DES VOSGES
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