Annales des Mines (1910, série 10, volume 17)
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LES GISEMENTS AURIFÈRES DU NORD DE MADASGASCAR.
A la phase de grattages superficiels doit, forcément, succéder une période de travaux de profondeur comportant des installations industrielles. Quelle en sera l'économie?* C'est le secret d'un avenir qui n'a rien de sombre, si l'on envisage les résultats déjà obtenus. Quant aux prolongements du champ de fractures de F Andavakoera, la région d'Ambakirans, Bobasatrana et lebassin de l'Antsiatsia offrent à l'activité des prospecteursun vaste' domaine sur lequel je ne saurais trop attirerleur attention .
DISCOURS PRONONCÉ AUX FUNÉRAILLES DE M.
PËRRIN
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DISCOURS PRONONCÉ
AUX
FUNÉRAILLES
DE M. RAOUL PERRIN INSPECTEUR
GÉNÉRAL DES MINES
le 24 mai 1910 Par M. N1V01T, Inspecteur général des Mines.
MESSIEURS,
C'est un douloureux devoir que je viens remplir au bord "de cette tombe en adressant un suprême hommage à un de mes amis les plus chers, Raoul Perrin, et me faisant l'interprète de ses camarades de promotion de l'École Polytechnique, de ses collègues du Corps des Mines et de tous ceux qui ont eu le bonheur de connaître cette âme d'élite. RaoulPerrin est né le 2 décembre 18 il d'une vieille famille dont plusieurs membres se sont signalés dans les arts et les sciences. Après de brillantes études classiques, couronnées par un prix d'honneur au Concours général des lycées de Paris, il entra en 1859 à l'Ecole Polytechnique et en sortit le troisième, en 1861, comme Élève Ingénieur des Mines. Il fit ses débuts d'ingénieur à Cbambéry, où il joignait au service ordinaire des Mines celui du contrôle des chemins de fer. Il eut à s'occuper spécialement dans cette résidence de l'aménagement des eaux thermales d'Aix et de l'étude des anthracites des Alpes.