Annales des Mines (1910, série 10, volume 18)
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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIERES DE HOUILLE ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
face à la salle d'observation, située dans le bâtiment principal. La galerie ne comporte aucune soupape de dégagement vers l'atmosphère, afin que les pressions des explosions puissent se maintenir dans la galerie d'expériences, comme elles' se maintiennent dans la mine au moment d'une explosion souterraine.
cadres de mine fortement renforcés par des équerres de fer, et reliés par un garnissage jointif de planches de 65 millimètres d'épaisseur, le tout extérieurement entretoisé de fer et recouvert de l m , 50 d'épaisseur de remblais (fig. 12).
WIH . FIG.
10 et 11. — Coupes transversales de la galerie en béton de ciment armé.
Aussi le tronçon de ciment armé est-il calculé de façon à résister, avec les coefficients de sécurité habituels, à une pression interne de 4 kilogrammes par centimètre carré. La paroi de béton n'a pas moins de 18 à 22 centimètres d'épaisseur, avec des contreforts tous les l m ,50 dont l'épaisseur atteint 57 centimètres ; l'armature est extrêmement puissante et ne comporte pas moins de six barres d'acier de 30 millimètres et trois de 16 millimètres faisant, à chaque contrefort, tout le tour de la section de la galerie, sans compter les nombreux fers qui arment les parois entre les contreforts, suivant la disposition du système Hennebique. Après les 30 premiers mètres, l'observation directe à partir de la salle d'observation devient moins aisée ; elle est d'ailleurs moins nécessaire. Aussi, la condition d'avoir une galerie bien dégagée ne s'impose-t-elle plus aussi impérieusement. On a essayé de construire la galerie en
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FIG.
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12. — Coupe transversale de la travée en bois, recouverte de remblais.
Le profil de la galerie à l'intérieur des cadres était le même que celui de la partie en ciment armé. C'est dans ces conditions qu'ont été faits les essais préliminaires de juin et juillet 1908. Mais les explosions violentes ayant fortement endommagé le boisage sur les 10 mètres qui suivaient le ciment armé, on expérimenta sur cette section un autre mode de construction en cadres de fer I à trois pièces, analogues à ceux dont on se sert dans certaines galeries de mine, la section libre intérieure étant encore de 2 m2 ,80. Un garnissage jointif de madriers serrés entre les ailes des fers I, des tirants m d'assemblage et un recouvrement de l ,50 d'épaisseur de remblais donnaient à l'ensemble une assez grande résistance ; la galerie de 65 mètres se maintint dans ces conditions jusqu'au printemps de 1909. Tous les essais dont nous allons parler ont été exécutés avec la galerie fermée au point où l'on provoquait l'origine de l'explosion et librement ouverte à l'autre extrémité. La trappe d'acier qui, à 5 mètres du