Annales des Mines (1910, série 10, volume 18)
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EXPÉRIENCES
SUR LES
POUSSIÈRES
DE
HOUILLE ET
sort parles orifices inférieurs est identique à celle du mélange soufflé par les orifices supérieurs. Des prises d'essai de vérification ont été faites plusieurs fois en aspirant les gaz en haut, au milieu et en bas de la chambre d'explosion ; analysées par la méthode des limites d'inflamniabilité, elles ont donné les teneurs suivantes en forme ne :
NUMÉRO DE
L'ESSAI
Teneurs pour cent : En haut de la chanibre-d'explosion . . . . Au milieu de la chambre d'explosion. . . En bas de la chambre d'explosion .....
(i
9,2
16
18
19
20
9,0 10,9 11.1 8,8 10°8 10,9 11,1 8,8 10,8 10,9 10,9
32
33
31
9,9 10,0 10,0 9,9 10,0 10,0 9,9 10,0 10,0
Dans trois essais, 8, 14 et 22, la teneur en bas de la chambre d'explosion fut de huit à dix-millièmes inférieure à la teneur au milieu et en haut, parce que le soufflage n'avait pas été assez prolongé. Dans, les essais dont traite le présent mémoire, la teneur en formène a été le plus souvent réglée au voisinage de 9 et 10 p. 100. 6° Mise en place des poussières. — Nettoyage de la galerie. —■ Afin de poursuivre les expériences avec méthode, on s'est efforcé de répartir les poussières dans des conditions uniformes d'une extrémité à l'autre de la galerie. Les quantités de poussière ont été mesurées au poids et non au volume, en raison des grandes variations delà densité apparente, suivant la finesse, la manipulation et le tassement. Les poussières expérimentées étaient réparties en caisses exactement pesées, chaque caisse correspondant à la quantité à verser sur une longueur repérée de la galerie. L'ouvrier verse les poussières sur le sol à la main avec le geste du semeur et prend vite l'habitude de les répandre en un lit uniforme. Après une expérience, il reste presque toujours des
SUR LliS MOYENS
DE
COMBATTRE LEURS
DANGERS
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résidus de poussières dans la galerie, qui fausseraient les résultats de l'expérience suivante, si l'on ne prenait la précaution de les enlever avec soin. Après chaque essai, on met en marche le ventilateur de la galerie qui .souffle 8 à 9 mètres cubes par seconde, avec une vitesse ■de 3 mètres par seconde. On procède en même temps à un balayage soigné en progressant dans le sens du courant d'air, de façon que les poussières soulevées par le balayage soient entraînées par le courant vers l'orifice libre. Pour réaliser un meilleur nettoj'age de la galerie, on a quelquefois jugé nécessaire, notamment au moment de passer à une nouvelle série d'essais sur des poussières ,4e composition différente, de compléter le balayage par le soufflage du sol et des parois. Un certain nombre de branchements permettent de raccorder un tuyau de soufflage en caoutchouc à une canalisation d'air comprimé Jt 1/7 d'atmosphère; au moyen de la buse qui termine le tuyau de caoutchouc on chasse la poussière de toutes les surfaces et de tous les recoins où elle a pu rester fixée. Les nuages ainsi soulevés sont constamment évacués vers l'orifice libre par le courant d'air que produit le ventilateur toujours en marche. Ce procédé de soufflage, plus expéditif et plus efficace que le nettoyage par le vide, donne de très bons résultats. 7° Appareils de mesure. — Les mesures ont porté sur la longueur et la vitesse de la flamme, sur la pression atteinte dans la galerie, sur la composition des produits de la combustion. Quand la flamme ne dépasse pas le tronçon de 30 mètres en ciment armé, on observe directement de la salle •d'observation, par les hublots de la paroi latérale, sa longueur à 0 m ,75 près. Lorsqu'elle dépasse l'orifice de la galerie, un observateur placé à hauteur de cet orifice ap-