Annales des Mines (1910, série 10, volume 18)
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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
la température. Les moyennes générales sembleraient indiquer que l'état hygrométrique n'a pas non plus d'inlluence sensible, mais lorsque l'on suit une série d'essais exécutés avec la même livraison de charbon, comme les essais 36 à 94, il apparaît qu'une forte humidité a plutôt tendance à diminuer la longueur de la flamme et la violence de l'explosion. Cette influence est peu sensible et est fréquemment masquée par les autres causes secondaires de variations. C'est ainsi qu'avec la provision de charbon qui a servi aux essais 137 à 151, les explosions ont été relativement violentes, les flammes plus longues que la moyenne, quoique l'état hygrométrique se soit maintenu, à l'époque de ces essais, à des taux constamment élevés. 2° Poussières grossières et pures à 30 p. 100 de matières volatiles. — La finesse de la poussière est, sans aucun doute, l'un des facteurs les plus importants au point de vue de la facilité de production des coups de poussières. Les expériences dont nous avons rendu compte plus haut étaient exécutées avec des poussières très fines, réunissant en même temps les autres conditions favorables à l'inflammation, la pureté et la richesse en matières volatiles. Pour apprécier l'influence de la finesse, on a exécuté une autre série d'expériences dans les mêmes conditions de pureté et teneur en matières volatiles, la finesse seule étant différente. On s'est encore servi de charbon provenant des mines de Liévin, tenant de 29 à 31 p. 100 de matières volatiles, cendres déduites, et 6 à 12 p. 100 de cendres. Mais, après le passage au broyeur à boulets, on n'a traité les poussières que pendant un quart d'heure, au lieu d'une heure, au pulvérisateur Alsing. Les tableaux de tamisage indiquent que les refus aux tamis 200 et 240 sont alors respectivement de 33 et 50 p. 100, au lieu de 1 1/2 et 7 p. 100, comme dans les-
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ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
expériences précédemment décrites. Le dispositif des expériences n'a pas été modifié ; l'inflammation fut produite par 160 grammes de dynamite-gomme tirés au mortier de 55 sans bourrage, et il n'y avait pas de mélange grisouteux dans la galerie, ni dans la chambre d'explosion. Les résultats de ces essais sont inscrits dans le tableau-ci-dessous :
POIDS M te
<
DATE
LONGUEUR LONGUEUR
de pous-
de
sières
flamme
par mètre cube
27 27 29 v9
85 88 89 90
22 26 27 27
84
par flamme
les de la galerie
galerie
grammes
mètres
mèlres
secondes
25
1*6
25
1,4
73 78 74
octobre
1908. . . 1908... 1908. . . 1908...
768 758 758 758
55 77 84 75
7\0 7,0 10,1
21
octobre
-1908. . .
760
67
7,5
450
88
23
86
23
octobre
1908. . .
766
78
7,1
610
93
28
87 93
23 28
octobre
1908. . . 190S...
765 764
69 ' 9,2 83 13.4
900
96 89
30 24
1908.
758
74
octobre
octobre octobre octobre
octobre
mètres
de la
l'origine
10.8 11,0 11 ,8 15,1
octobre
65
g-alerie
758 758 765 764
octobre
parcourir
l'orifice de
flamme pour
à partir
1908. . . 1908... 1908. . . 1908.. .
octobre
la
à
de
91 92 95 96
TEMPS employé
de
30-65 30-65 90 30-65
337 •
NUMÉRO
30-65 90 30-65 87
22
1,4
'
M 1,2 1,4
de l'essai
100
3
novembre
6.8
1.300
30-65
»
»
On remarquera d'abord la proportion relativement élevée des ratés de propagation. La proportion de ratés fut de 75 p. HAUTEUR 100 au dosage de 225 grammes par barométrique mètre cube, alors qu'elle n'avait été que de 25 p. 100 ÉTAT hygrométrique -avec les poussières fines pour le même dosage. On a en-