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COMMISSION DES RECHERCHES SDR LE GR1S0D

ment recherché les points de la mine les plus poussiéreux ; à Blanzy et à Epinac, par exemple, les poids de poussières recueillies ne sauraient, suivant le rapport des ingénieurs des mines, donner une idée exacte des conditions moyennes de ces exploitations, mais indiquent plutôt la situation des points les plus poussiéreux. Ailleurs, comme aux mines de Liévin,' on a considéré que le but principal des recherches était l'étude du mode de formation des dépôts par le fait du roulage, de l'aérage et de la circulation, qu'il convenait d'éliminer la cause d'erreur, attribuable à la désagrégation accidentelle des parements et de choisir, comme zones de prélèvement, des galeries récemment percées ou récemment réparées ; il en résulte que les quantités de poussières recueillies au moment de la première prise sont relativement faibles. Le mode de prélèvement n'a pas été toujours exactement le même. La quantité de poussières recueillie dépend d'ailleurs essentiellement du soin que l'on apporte au prélèvement. Dans certains services, comme à Chalon-sur-Saône et dans certaines mines du bassin de Saint-Etienne, les prélèvements ont été effectués en présence de l'ingénieur et du contrôleur des mines. Ailleurs, l'exécution a été entièrement confiée aux compagnies minières, et beaucoup d'entre elles y ont manifestement apporté un soin extrême, accumulant les précautions pour ne laisser échapper aucune partie de la poussière. Les renseignements consignés au dossier et relatés dans les rapports des ingénieurs des mines au sujet des prélèvements opérés à Anzin, Lens, Liévin, Blanzy, aux houillères de SaintEtienne, à la Péronnière, etc., ne laissent aucun doute à cet égard. On a même, eu le soin, à Lens, à Liévin, et parfois dans le Tarn, quand le courant d'air était rapide, de tendre une toile en aval pour arrêter les poussières fines qui, ainsi que cela a été souvent constaté, sont en-

CONDITIONS DE FORMATION DES DEPOTS PODSSIÉREDX

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traînées en grande quantité par le courant d'air, pendant qu'on cherche à les recueillir par balayage et époussetage. Faute de prendre cette précaution, et, dans certains cas, malgré cette précaution, il n'est point douteux que de fortes proportions de poussières échappent au prélèvement, au point même que les ingénieurs de Chalon ont considéré une partie de leurs essais comme purement qualitatifs. D'autre part, dans plusieurs mines, le sol a été énergiquement balayé, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus en arracher aucun fragment meuble, tandis qu'ailleurs on a cru mieux se conformer à l'esprit de la circulaire en faisant un balayage superficiel qui ne prend que les parties les plus faciles à soulever, et, par suite, les plus intéressantes au point de vue. du danger de soulèvement. En résumé, les conditions d'exécution des prélèvements, au sujet desquelles le dossier ne donne pas toujours tous les éclaircissements nécessaires, ont influé considérablement sur les quantités recueillies. Quelques autres circonstances différencient encore ces prises d'essai : aux mines de Courrières, dans l'intervalle des deux prises, on a continué, comme de coutume, les arrosages périodiques en amont et en aval de la zone de prélèvement ; ces zones elles-mêmes avaient été arrosées peu de temps avant le premier prélèvement, qui d'ailleurs, par suite d'une erreur, n'a pas été conservé, et sur lequel on ne possède aucun renseignement. Aux mines d'Anzin, il est arrivé que, par suite d'un changement de saison ou d'autres circonstances, l'humidité des galeries s'est fortement accrue du premier au second prélèvement, au point que l'on ne puisse plus, la seconde fois, recueillir aucune poussière sur le sol de la galerie. Enfin, aux mines de Campagnac, les deux prélèvements ne sont pas comparables, car, par suite d'une confusion, la première opération a porté uniquement sur les parements, la seconde seulement sur la sole.