Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1910, série 10, volume 18)

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NOTE SUR LES INSTALLATIONS DES MINES DE FER

J'ai dit que des 17 mines actuellement ouvertes, en dehors d'Errouville, une seule, celle d'Homécourt, a deux sièges d'extraction distincts. J'ai également dit que des 18 sièges d'extraction actuels, deux, ceux de Jœuf et d'Auboué, qui sont les moins profonds, présentent, par suite de circonstances spéciales, trois puits dont deux seulement servent ou doivent, servir à l'extraction. Si l'on met en dehors un des puits d'Auboué, qui par suite également de circonstances très spéciales, n'a qu'un diamètre utile de 3 mètres, les autres puits présentent des diamètres utiles variant de 4 mètres à 5 m ,70 à Jœuf. Des 18 sièges d'extraction, qui tous ont ou pourront avoir deux puits armés pour l'extraction, il y en a 10 ayant leurs deux puits de diamètres égaux variant entre 4 mètres et5 m ,40; 8 sièges ont leurs deux puits de diamètre différents, ces diamètres variant de 4 mètres à 5 m ,70, la différence entre les diamètres allant de 1 mètre à 0 m ,35. Les distances entre puits conjugués d'un même siège varient de 26 mètres à 100 mètres. Sur 23 puits avec armement pour l'extraction fonctionnant ou arrêté, il y en a 16 avec machines à vapeur et 7 avec machines électriques. On ne rencontre encore que 2 sièges, ceux de Jœuf et d'Auboué, où, dans le même siège, on fait l'extraction simultanément, par la vapeur dans le puits le plus ancien et par l'électricité dans le puits foncé ultérieurement et à une date relativement récente. Les puits d'extraction sont creusés pour des débits qui varient de 150 et 180 à 350 tonnes à l'heure et doivent être le plus habituellement de 200 à 250 tonnes à l'heure. Comme on peut travailler par jour à un ou à deux postes, si l'on a le personnel à ce nécessaire, on peut dire que chaque puits pourra extraire annuellement de 600 à 750.000 tonnes dans le premier cas, de 1 .200.000 à

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1.500.000 dans le second.. Les deux puits d'un siège sont ou seront armés pour faire une extraction identique, ou sensiblement identique, sauf à Homécourt, où les installations sont relativement plus anciennes : le puits principal a un débit horaire de 350 tonnes, alors que le puits secondaire ne doit donner que 90 tonnes, réalisant, pour l'ensemble des deux puits, l'extraction la plus habituelle, ci-dessus indiquée, de 220 tonnes à l'heure par puits. Une des différences les plus notables à relever entre ces installations concerne le poids des wagonnets ou berlines, c'est-à-dire leur charge utile en minerais. Elle varie, en effet, d'un minimum de 1.000 kilogrammes àTucquegnieux jusqu'à 2.500 kilogrammes à Droitaumont et la Mourière en présentant pour ainsi dire toutes les solutions intermédiaires : 1.100, 1.150, 1.250, 1.500, 4.810, 2.000, 2.100, 2.380, la charge de 1.500 paraissant la plus fréquente . La largeur de la voie ne varie pas moins, généralement, mais pas toujours, avec le poids ou la charge du wagonnet; elle va de 0 m ,60, que l'on rencontre dans plusieurs cas, jusqu'à 0 m ,85 à Droitaumont. Tous les puits d'extraction sont installés dans le système français habituel à deux cages par puits. Sur 18 types de cages — en laissant de côté le cas spécial des puits secondaires d'Homécourt — il y en a 13 à un étage et 5 à deux étages. Les cages à deux étages ont un ou deux vagons par étage ; celles à un seul étage ont deux vagons, sauf à Homécourt et Jœuf, où l'on en a quatre. Le poids utile par cordée ou le poids du minerai extrait par cordée varie de 3.000 à 5.000 kilogrammes, sauf aux puits relativement anciens de Jœuf et de Moutiers où il descend à 2.300 et 2.500 et en laissant en dehors les puits secondaires de Homécourt. Sur les 23 puits dont l'armement pour l'extraction fonc-