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Annales des Mines (1911, série 10, volume 19)

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ÈTUDË

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ÉTUDE

SUR LES MINERAIS

DE FER

SCANDINAVES

SUR

LES

MINERAIS DE

FER

SCANDINAVES

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veaux 33(*), 80 et 160. A Tingvallskulle {fig. 3). une coupe

documents nécessaires et, en particulier, parmi elles, le général Geijer, président de la Traâkaktiebolaget Gra.nl gesberg-Oxelôsund ; MM. Lundbohm, directeur général des mines dépendant de cette Société (Kirunavara, Gellivare et Gràngesberg), Ivan Ofverholm, chef du service des études électriques aux Chemins de fer de l'Etat suédois Estimations nouvelles de puissance en minerai des gise ments de Gellivare et Kirunavara. —■ Des calculs récents ont été faits sur les ressources en minerais de fer de Gellivare et Kirunavara [fig. 1 et 5), à propos du Congrès géologique international de Stockholm (1910), et à la suited'études et d'observations poursuivies en ces dernières années et indiquées dans un rapport de M. Lundbohm. Pour Gellivare, sans Koskullskulle (qu'une note de son directeur, M. Wanjura, estime devoir contenir environ 40 millions de tonnes jusqu'à une profondeur maxima de 400 mètres au-dessous des affleurements), on est arrivé à un total .de 226.341.500 tonnes, jusqu'à la cote 500 (soit 106 au-dessus du niveau de la mer) ; ceci seulement pour les minerais directement utilisables, provenant de lentilles en exploitation, reconnues par sondages ou par travaux magnétiques et, en même temps, d'exploitation normale dans les conditions actuelles, après ou sans triage simple, mais sans intermédiaire d'atelier de séparation magnétique btroyant le produit brut de la mine pour en tirer du slig riche et déphosphoré ; 6.300.000 tonnes correspondraient à du slig provenant de minerais bruts inutilisables sans ce traitement magnétique. Pour arriver à ces chiffres, on s'est appuyé sur l'observation suivante : il apparaît d'une façon constante que jusqu'aux profondeurs aujourd'hui connues, la section horizontale des lentilles à Gellivare ne subit pas de diminution. Quelques exemples expliciteront ce fait. A Linné [fig. 2), on a la même puissance aux ni-

(*) Les cotes sont exprimées en mètres au-dessous du point culminant ae la colline de Valkomman (attitude 616 mètres au-dessus du niveau de la mer).