Annales des Mines (1911, série 10, volume 19)
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ÉTUDE
SUR
LES
MINERAIS DE FER SCANDINAVES
nérateurs triphasés de l'Allmàmia Svenska Elektriska Aktiebolaget de Vâsteras, d'une force de 1.450 chevaux, donnant du triphasé à 25 périodes et à 6.0006.600 volts. Le courant est envoyé sous cette tension à la centrale ancienne de Malmberget, et il y est ramené par transformateurs aux tensions nécessaires en continu, ou employé directement pour actionner des compresseurs ; les stations secondaires de force installées ou prévues en divers points reçoivent ou recevront aussi du courant primaire à 6.000 volts de Vasara Tra.sk. Le service de cette nouvelle centrale est assuré par trois postes de huit heures de travail, composés chacun d'un machiniste (pa}r é au moins 175 couronnes, plus, comme tout le reste du personnel, le logement gratis), d'un chauffeur (130 couronnes), et d'un homme aux appareils de condensation (140 couronnes). Un poste supplémentaire unique, de huit heures également de travail, comporte un ouvrier pour les réparations et un autre pour l'alimentation en charbon des transporteurs aux broyeurs et le service du magasin à charbon. Un chef de station complète le personnel, le machiniste servant de contremaître pour chaque poste. La consommation du courant en 1910 n'a pas dépassé une moyenne de 450 à 750 kilowatts par jour ; c'est donc dire que la station est loin de marcher à sa puissance maximum. Il est vrai que la centralisation de production de force n'est pas encore réalisée, puisqu'a Malmberget en particulier on a toujours des compresseurs à vapeur et qu'à Tingsvallskulle fonctionne une station secondaire à moteurs Diesel. Cette station de Vasara Tràsk, si moderne à tous points de vue, ne sera pourtant dans trois ou quatre ans qu'une station de secours quand le courant à 70.000 volts de Porjus commencera à être fourni par l'Etat aux sociétés minières. La place des turbines de doublement primiiive-
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ment prévues sera prise vraisemblablement par des transformateurs du courant arrivant en courant à 6.000 volts. La station de Tingsvallskulle, que nous avons citée plus haut, est intéressante comme application de moteurs Diesel ; deux de ces moteurs à trois cylindres tournant à 180 tours, capables chacun de 240 chevaux et consommant du pétrole de Galicie, y sont installés. Us sont montés sur un arbre commun avec deux dynamos à courant continu de 500 volts et actionnent par volant et courroie un compresseur de 200 chevaux environ. Les accouplements entre les moteurs et les récepteurs sont faits de telle façon qu'en période ordinaire de jour un seul moteur Diesel assure la fourniture de courant et d'air comprimé et que, pendant la nuit où il faut réaliser un éclairage nécessitant environ 300 chevaux dans le groupe de Tingvallskulle, les deux moteurs marchent en parallèle. Pour terminer avec cette question de production d'énergie, disons qu'à KoskuUskulie, la batterie de chaudières a été faite de façon à pouvoir consommer soit du combustible végétal qu'on peut exploiter en Laponie à toute époque de l'année, soit un mélange de houille et de tourbe ; cette dernière provient d'une tourbière à quelque 3km ,5 de distance, exploitée en été et dont les produits séchés sont amenés en hiver à la mine par des traîneaux; la tourbe utilisée est de bonne qualité et une tonne de produit sec revenant à environ 7 couronnes au bâtiment des chaudières équivaudrait à 500 kilogrammes de houille ordinaire. La seule difficulté à en rendre 1 emploi plus important réside dans celle de se procurer le personnel nécessaire à son exploitation. Atelier de triage à Malmberget. — Le gisement de Gellivare donne des quantités assez considérables de varpuialui,