Annales des Mines (1911, série 10, volume 19)
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LES
MINERAIS DE FER SCANDINAVES
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t., 2 boggies, 45 t., affectés au service du . port de Narvik exciusivement. M, 9,3 t., 3 essieux, 25 t., affectés à la ligne Gellivare-Lulea exclu090 sivement. M ( modifié. 9,8 t., 3 essieux, 30 t., affectés à la ligne Gelfivare-Lufea exclusivement. 1.358 M 2 10,9 t., 3 essieux, 35 t., affectés à la ligne Kiruna- Narvik principalement.
Deux cent soixante-cinq wagons, type M 2 , étaient en commande en 1910, pour être livrés en 1910-1911, portant le nombre des wagons de ce type à 1.623 ; chaque wagon étant estimé sur la ligne Kiruna-Narvik nécessiter cinq jours pour un voyage aller et retour, ces 1.623 wagons seraient, au maximum, capables de 4.150.000 tonnes annuelles, si on n-'avait à compter avec les réparations. Au point de vue prix du matériel, les wagons sont revenus aux sommes suivantes par unité équipée pour freinage à air comprimé : Type M"0 fournis en 1900 — M( — avant 1900 — M3 — actuellement(1910)
9.360Kx, soitl3. 010 francs. 3.000 — 4.170 — • 4.540 — 6.310 —
La main-d'œuvre en Laponie. — Le recrutement du personnel nécessaire aux exploitations minières de la Laponie n'était pas sans présenter de grandes difficultés ; les mines étaient situées dans une région absolument neuve, où seuls les Lapons avaient coutume de séjourner, population chétive que l'on ne peut songer à employer aux travaux pénibles ; il fallait alors, de toute nécessité, faire appel à des ouvriers des usines et des scieries de la côte
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de la Baltique ou d'autres régions minières suédoises ; ces derniers avaient pour eux l'avantage d'être déjà rompus au travail particulier du minerai, mais il fallait, pour les amener loin de leurs provinces habituelles, les attirer par des salaires élevés; pour les autres, on devait se résigner à en faire l'apprentissage dans de mauvaises conditions. Et pourtant, c'est à cette seconde source de recrutement que durent frapper les sociétés minières si l'on se rapporte aux chiffres publiés par ces dernières dans deux monographies intitulées Gellivare Malmberg et Kiruna, éditées à l'occasion d'une visite aux mines faite par les Chambres suédoises dans l'été 1910, et dont nous tirerons les renseignements suivants, plus développés pour la mine la plus récente, celle de Kirunavara. Au 1 er janvier 1910, la Société de Kirunavara occupait 1.385 personnes à Kiruna, dont 1.333 ouvriers ; de ces derniers, 1.292, soit 96,9 p. 100 étaient de nationalité suédoise ; 41 seulement étaient étrangers : 31 Finlandais et 10 Norvégiens. Sur les 1.292 Suédois, 993 (74,4 p. 100) étaient nés dans les trois provinces septentrionales de Norrbotten (651), de Viisterbotten (235) et de Vâsternorrland (107). Une partie certainement notable de ceux nés dans le Norrbotten provenait de familles de mineurs établies à Gellivare depuis le début des travaux dans cette mine, travaux qui avaient pris une grande extension à partir de 1887 ; mais les provinces de Vâsterbotten et de Vàsternorrland étaient là pour montrer que nombre d'ouvriers d'autres industries, en particulier de celle du bois, avaient trouvé bon de changer de métier. Après ces trois districts, aucun ne correspondait à plus de 100 ouvriers : le Jàmtland avec 43 unités (3,2 p. 100), province toujours agricole et d'industrie forestière, vient encore avant les anciens districts aux mines bien connues de Kopparberg (39 ouvriers et 2,90 p. 100), du Vàrmland (33 et 2,5 p. 100), du Vastmânland (31 et