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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES

Stora Lulejaure (166 kilomètres carrés), précédé par l'ensemble des Suorvajaure, Vuoksajaure, Alemusjaure et Luoktanjarkajaure (98 kilomètres carrés), Virijaure (109 kilomètres carrés) et Satisjaure (50 kilomètres carrés). Entre le Stora Lulejaure et la mer, il y a 360 mètres de différence de niveau, qui correspondraient à 145.000 chevaux naturels aux plus basses eaux; sur ce total, 70.000 chevaux sont dans des parties appartenant exclusivement à l'État, 70.000 chevaux que des travaux de régularisation peu importants porteraient aisément à 300.000. Pour ce qui est de la Stora Porjus seule, les plus basses eaux y donnent un débit de 40 mètres cubes qui, en des années tout à fait exceptionnelles de sécheresse, peuvent être ramenés à 25 mètres cubes; en années courantes, la chute débite plus de 100 mètres cubes par seconde pendant sept mois de l'année ; en très forte sécheresse, ce chiffre de 100 mètres cubes n'est plus alors dépassé que pendant six mois. La moyenne des observations des années 1901-1908 donne, pour ces six derniers mois partie culiers aux plus basses eaux, un cube de 180 mètres par seconde. Le Torne elf, à Vakkokoski, débite aux basses eaux moyennes ou exceptionnelles 12 et 9 mètres cubes, ce qui, ramené à son bassin d'alimentation, fournit les chiffres de 3',4 et 2',5 par seconde par kilomètre carré ; la moyenne annuelle de 50 mètres cubes (1901-1908) donne le chiffre de 14',2 par seconde. Des études analogues faites sur le Skellefteâ elf ont conduit aux nombres correspondants suivants en litres par seconde : 3,5 ; 2,5 ;; 12,1. Appliqués au Luleâ elf, qui, au point de vue géographique, est compris entre les deux fleuves précédents, les nombres 3,4 et 2,5 donneraient 32 et 24 mètres cubes; par seconde à la sortie du Stora Lulejaure ; ceux de 12,1 et 14,2 amèneraient à 115 et 135 mètres cubes, ce qui concorde assez bien avec les indications précitées.

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Régularisation. — Les études poursuivies par les missions envoyées sur place en 1908 et 1909 ont permis de s'assurer des facilités qu'il y aurait de régler le débit à Porjus par des travaux à effectuer surdes lacs en amont: en particulier, les chiffres suivants en mètres cubes (compris entre 50 et 150), utilisés en moyenne et par seconde, nécessiteraient comme emmagasinement en amont et en millions de mètres cubes : 50 mètres cubes 75^ — 100^ — 115 — 125 — 135 — 150 —

..

480 millions de mètres cubes. 1.020 _ _ 1.540 — — 1.880 — — 2.080 — 2.320 — — 2.800 —

Un seul barrage, au débouché du lac Satisjaure, barrage qui coûterait 600.000 couronnes, assurerait à Porjus constamment 45 à 50 mètres cubes par seconde : ,des travaux plus considérables à faire sur les lacs Satisjaure, Virijaure et Suorvajaure, avec une estimation de 5 millions de couronnes, porteraient ce cube à 125 mètres environ, en réalisant des réservoirs de 2 milliards de mètres cubes. Force possible. — La hauteur de chute utilisable à Porjus dans les conditions du projet approuvé par les Chambres oscille entre 53 m ,50 et 52 m ,50, suivant qu'on est en période de basses ou de hautes eaux. Le réglage du Satisjaure donnerait alors, avec un rendement de 73,5 P- 100 et une hauteur moyenne de chute de 52 mètres une force de 25.000 HP sur l'axe des turbines: le réglage plus complet indiqué précédemment conduirait à 63.000 chevaux, tandis que, sans aucune préparation des lacs en amont, le débit minimum de 25 mètres cubes constaté, ramené à 24 mètres cubes pour assurer un cours dans le