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ÉTUDE SUR LES MINER US DE FER SCANDINAVES

ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES

à elle seule à 90 p. 100 environ de l'extraction actuelle. L'exploitation se fait dans toutes les concessions sous une direction unique, celle de la Grângesberg Gemensamma Forvâltning (Direction commune des mines de Grângesberg).

de l'Exportfâltet, dont la surface utile dépasse 27.800 mètres carrés, comme à Norra Grângesberg. Les travaux, jadis exclusivement à ciel ouvert, maintenant aussi poussés souterrainement dans toutes les mines, ont permis de constater que la formation métallisée se poursuivait à de très grandes profondeurs (515 mètres dans Ormberg). Le pendage des lentilles est toujours très élevé ; il varie de 52 à 72° sur l'horizontale, suivant les points. Les minerais, hématite (*) et magnétite prépondérante, séparés ou en mélange intime, sont toujours à haute teneur en fer et contiennent des proportions plus ou moins grandes de phosphore à l'état d'apatite, c'est-à-dire de phosphate de chaux ; cette apatite est ordinairement si intimement mélangée au minerai qu'on ne peut l'en distinguer à l'œil nu ; dans d'autres cas, au contraire, elle se sépare en grandes plages qui pourraient permettre aisément, avec intermédiaire d'un broyage, un triage magnétique enrichissent'; ainsi à Norra Hammargrufvan. En passant successivement et rapidement en revue les différentes parties du complexe de Grângesberg, nous indiquerons sommairement les caractéristiques des divers types de minerais.

Situation géologique. — Les gisements de Grângesberg ont été décrits, au point de vue géologique, dans les Annales des Mines (1903, 7 e livraison, p. 144 à 154), par M. l'Ingénieur en chef des mines de Launay. Depuis ce travail ont paru sur le même sujet diverses études, dont, en particulier, une très complète et très développée de M. Harald Johansson, publiée en février 1910 dans le Bulletin de la Société géologique de Suède sous le titre: Die, Eisenerzfùhrende Formation in der Gegend von Grângesberg. En priant le lecteur de se reporter aux travaux de MM. de Launay et Johansson pour tous renseignements complémentaires, nous donnerons simplement ici quelques indications sommaires sur la situation géologique des gisements de Grângesberg. Les diverses zones métallifères sont réparties dans une formation de roches dites granulites par les géologues suédois et qui sont, en réalité, ce que nous appelons des leptynites, leptynites comprises entre des gneiss à biotite et hornblende formant un puissant massif vers l'Est et des gneiss fins souvent amphibolitiques vers l'Ouest. Les minerais sont fréquemment traversés par des filons depegmatite passant en certains endroits à de simples filons de quartz sans que l'on puisse indiquer une direction générale de ces filons qui traversent en tous sens les masses minéralisées; un fait analogue se remarque à Gellivare. Les lentilles de minerai, qui sont excessivement nombreuses (plusieurs centaines), sont de dimensions extrêmement variables, depuis celles n'ayant comme section horizontale que quelques mètres carrés jusqu'aux grandes

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Etude des différentes parties du -gisement de Grângesberg. — I. LOMBERGFALTET. — Le gisement de Lomberg est celui qui est le plus au Sud de tous ; il forme la partie méridionale de la série des gisements que l'on pourrait appeler secondaires au point de vue de l'importance et dont les autres constituants sont ceux d'Ormberg et de Risberg. Si l'on envisage la situation géographique, c'est le seul qui ne soit pas dans la province de Kopparberg ; il appartient à celle d'Orebro. (*) Nous avons conservé le nom hématite sous lequel on désigne dans tous les traités suédois le sesquioxyde cristallin de Grângesberg ou de uellivare ; en réalité, le terme propre serait oligiste.