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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES

sbo, ne donnerait la terminaison de la lentille correspondante qu'à la profondeur totale de 610 mètres (*). Ces premières indications exposées, il faut remarquer que la surface minéralisée ne correspond pas uniquement à des minerais marchands ; il y a aussi des passées stériles qu'il faut déduire dans les estimations ; ces passées peuvent faire 45 p. 100 du total de la roche abattue à Norra Hammar et seulement 14 p. 100 dans certains quartiers de Norra Grângesberg, avec, entre ces deux extrêmes, les nombres de 37 à 40 pour Lomberg, 38 à 40 pour les exploitations de Ormberg, 14 à 30 pour l'Exportfàltet, 20 pour Hôga Visan du Risbergfàltet. En moyenne, M. Hedberg estime qu'on se tient certainement au voisinage, mais au-dessous de la réalité en comptant 80 p. 100 pour l'Exportfàltet et 75 p. 100 pour l'ensemble comme pourcentage en minerai de la roche abattue dans les parties minéralisées du gîte. Les surfaces minéralisées horizontales superficielles ont été, en définitive, estimées aux chiffres suivants : 54.600 mètres carrés pour l'Exportfàltet, dont 27.800 pour Norra Grângesberg, 24.600 pour Sodra Grângesberg, et le reste, soit 2.200, pour le Strandberg ; 10.500 pour l'ensemble de Risberg (200 pour le groupe de Myrberg, 250 pour celui de Grangrufve, 650 pour Norra Hammar, 2.300 pour Slogberg et 7.100 pour Sâggrufve) ; 4.O00 pour le Lombergfàltet et 3.900 pour l'Ormbergfàltet (2. 300 Vâstra et 1.600 Ostra). Sur ce totalde 72.800mètres carrés, 12.000 seulement correspondent à des minerais pas ou peu phosphoreux ; le reste, soit 84 p. 100, (*) En 1910, on a trouvé par des investigations souterraines que les gisements de Strandberg augmentent beaucoup en profondeur. La lentille élémentaire de Bj ôrkgrufvan avait au sol une puissance de 19 mètres et, à une profondeur de 150, on a eu 42 mètres ; les sections horizontales correspondantes minéralisées Sont de 1.100 et 2.200 mètres carrés, lue autre lentille n'existant pas aux affleurements commence à la profondeur de 90 mètres et aune section utile de 1,340 mètres carrés à 150 mètreS'

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à des minerais phosphoreux principalement exportés. Enfin, dernier point, le poids spécifique des minerais n'est pas constant, il varie même dans un même gîte suivant les proportions relatives plus ou moins grandes de la magnétite ou de l'hématite contenues ; les quelques chiffres suivants donnent les poids en kilogrammes au mètre cube pour quelques gisements : Norra Griingesberg. Sodra Grângesberg. Ormberg Risberg Lomberg

4.890 4.780' 4.660 4.470 4.100

4.840 4.760 4.580

4.730 4.510 4.450

4.420 -

Les parties stériles, de leur côté, ont des densités variant de 2,57 à 3,16. La combinaison des minerais et du stérile permet ainsi d'assigner à la formation minéralisée générale et au mètre cube un poids moyen global de 4.050 kilogrammes avec, plus particulièrement pour l'Exportfàltet, un poids un peu supérieur 4.150. On arrive alors, en prenant les chiffres plus haut présentés de 72.800 mètres carrés pour la surface minéralisée, dont 54.600 pour l'Exportfàltet, à considérer que chaque mètre d'approfondissement à partir de la surface, en supposant tout constant, correspondrait à 295.000 tonnes de roche minéralisée, dont 220.000 de minerai; les chiffres pour l'Exportfàltet seul seraient 224.000 et 179.000. Si on admet maintenant que tous les gisements se prolongent sur 350 mètres au-dessous du niveau du sol, avec une diminution de 33 p. 100 de la section utile à ce niveau par rapport à celle superficielle, et en supposant cette diminution être progressive depuis la surface même, ce qui donne un grand coefficient de sécurité aux estimations, la quantité de minerai existante serait de 64 millions de tonnes, dont 52 pour l'Exportfàltet. Si l'on poussait les