Annales des Mines (1911, série 10, volume 19)
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ÉTUDE STJR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
calculs de M. Hedberg en allant à 450 mètres, en réduisant alors la surface utilisable à 50 p. 100, ou aurait respectivement 75 et 61 millions de tonnes environ. Sur le pied de l'extraction actuelle (750.000 tonnes) et en considérant que les chiffres précédents doivent être diminués des quantités déjà abattues en fin 1910 depuis l'origine des travaux. (15.275.000 tonnes à peu près, dont 11.700.000 pour l'Exportfàltet), ce qui ramène les réserves réelles à 48,7 et 40,3 millions pour le premier cas et à 59,7 et 49,3 pour le second, le gisement 'de Grangesberg pourrait fournir du minerai pendant 65 et 80 ans; la réduction des exportations, à partir de 1918 augmenterait encore cette durée. D'autres estimations plus récentes ont été faites depuis 1907 par M. Hedberg et le tableau ci-dessous, qui est extrait de l'ouvrage The iron ore resources of the world publié par les soins du Comité organisateur du XI e Congrès géologique international, tenu en 1910 à Stockholm, donne les chiffres suivants sur les ressources en minerai du même gisement de Grangesberg, mais alors estimées jusqu'à des profondeurs différentes suivant les lentilles (les profondeurs de la première colonne sont celles fin 1908) : PROFONDEUR MAXIM A
d'exploitation ou de reconnaissances par sondage dans les lentilles du gisement
Norra Grangesberg. Sridra Grangesberg.
mètres 190 190 150 470
92 Risbergfallet
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MINERAI
POURCEN-
PROFONM 1 NEE AÏ
TAGE
du minerai dans jusqu'en le gîte 1908 inclus en. poids extrait
tonnes 10.500.000 2.230.000 500.000 650.000
p. 100 85 70 75 70 60 60
DEUR
restant de calculé calcul
mètres 350 350 250 350 250 250
tonnes
\î(i.400.0Q0 1 7 . «40.000 1.050. 000 882.000 200.000 4. 120.000
On aurait alors comme quantités 50.292.000 tonnes,
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dont 45.090.000 pour l'Exportfàltet, chiffres qui, pour être comparés aux précédents, devraient être corrigés de la production de 1909 et de celle de 1910, ce qui les ramènerait à 48.957.000 et 43.873.000. Cette estimation donne des nombres un peu plus élevés que la première (si on remarque que certains gisements ne sont comptés que jusqu'à 250 mètres), mais peu différents en somme. On peut considérer, en définitive, que les nombres précédents donnent dans des conditions très vraisemblables des minima de la contenance de Grangesberg. Les découvertes de 1910 au Strandberg, si elles se confirment en profondeur, pourraient augmenter beaucoup les ressources du gisement,, qui en tout état de cause contient des tonnages très importants d'un minerai riche en fer. Méthodes d'exploitation. — Dans les différentes parties du gisement de Gràngesbérg, on fait ou on a fait usage de diverses méthodes d'exploitation que nous allons suc-' cessivement et rapidement passer en revue. Tout d'abord, la méthode qui fut longtemps la seule employée à l'Exportfàltet, était celle de l'abatage du minerai à ciel ouvert par grands chantiers de 18 mètres de hauteur, puissants coups de dynamite pour détacher de grands panneaux dont les quartiers sont ensuite débités par petits coups de rame, et remontée du minerai ou de la roche abattue par des puits inclinés ou verticaux communiquant par galeries au stérile avec les chantiers (puits Malingsbo, Knut, Karl Johan, Warburg, etc.), quand la sortie ne pouvait se faire directement comme cela avait lieu au Strandberg. Les stériles au toit étaient aussi abattus par gradins et remontés alors par des sortes d'ascenseurs inclinés établis sur la pente de l'excavation. Cette méthode a contre elle de nécessiter au toit des